1. Le phénix à deux têtes


    Datte: 10/03/2019, Catégories: fh, jeunes, couple, extracon, amour, intermast, Oral pénétratio, fdanus, jeu, champagne, init, mélo, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... en riant, les joues rouges, puis murmure :
    
    — Demain, reviens, on aura plus de temps. Je serai seule. Tu veux ?
    — Bien sûr que je veux !
    
    Je vais encore passer une sale nuit avec une histoire plus précise à m’écrire et à me raconter…
    
    o-o
    
    Comme sur un nuage, cette fois, j’arrive chez elle en début d’après-midi, le cœur serré, pressé de la revoir, mais aussi avec une sourde angoisse sur ce qui peut se passer maintenant. Je souhaite et redoute à la fois une suite plus chaude, et pourquoi pas sexuelle, mais avec la crainte d’aller trop vite, que ça casse quelque chose. L’essentiel n’est pas là, la revoir simplement, échanger nos émotions, nos sentiments.
    
    Ludi me reçoit, enjouée, en m’ouvrant les bras. Elle porte une jupe à volants et un petit haut boutonné devant, au large décolleté. Tendu par sa poitrine, le petit haut ! Et je remarque un peu de son soutif blanc entre deux boutons prêts à craquer, une fine bretelle. Des détails émoustillants et prometteurs…
    
    Immédiatement, elle me plaque dos à un mur pour m’embrasser presque sauvagement. Un flottement, nous nous observons en souriant, les yeux pleins d’amour et de désir, puis elle m’entraîne au salon où nous nous asseyons dans le canapé. Timides, impressionnés l’un et l’autre, nous restons d’abord silencieux. Quelques secondes où nous nous regardons en pouffant, cherchant par le rire à dédramatiser la situation.
    
    — Au fait, tu ne connais pas ma chambre ? murmure-t-elle enfin.
    — Ah non, ça…
    — Ben, viens ! ...
    ... Je te montre ! jette-t-elle en me tirant par la main.
    
    Sa chambre ! Les événements se précipitent. J’ai soudain peur. Peur de devoir assurer ce qu’un homme est censé savoir faire en compagnie d’une femme. À dix-huit ans, un garçon fait le fier, mais au pied du mur…
    
    La pièce est petite, imprégnée de son parfum, avec des posters et des peluches un peu partout. Ludi tire les doubles rideaux, plongeant les lieux dans une pénombre intime, puis s’assoit au bord de son lit.
    
    — Voilà mon domaine… minuscule, mais je m’y sens bien.
    
    Je suis debout, bêtement, ne sachant que faire, le cœur cognant dans ma poitrine.
    
    — Viens, viens t’asseoir ! murmure-t-elle en tapotant le matelas à côté d’elle.
    
    Ému, je suis ému, quand je me pose. Sa jupe est juste remontée au-dessus de ses genoux serrés et ses jambes gainées de bas brillent légèrement. Tentation ! Une envie folle d’y mettre la main, la glisser entre ses cuisses en faisant crisser le nylon. Mais sûrement qu’elle me repoussera.
    
    Assis, nous reprenons nos baisers. Ses lèvres sont fraîches, nos langues jouent à mieux faire connaissance. Je tente de la basculer, mais elle résiste, repoussant aussi ma main qui s’aventurait sur ses cuisses à travers sa jupe.
    
    — Non, non… murmure-t-elle, tout en poursuivant notre baiser.
    
    Tout naturellement mes doigts trouvent les boutons du chemiser et, un par un, les défont. Elle m’apparaît alors en soutien-gorge, un de ces trucs à balconnets en dentelle à vous damner. En grognant je lui ...
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