Le phénix à deux têtes
Datte: 10/03/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
couple,
extracon,
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
jeu,
champagne,
init,
mélo,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... bête alors qu’elle étouffe un cri. Essoufflé, je reste ancré en elle, mes mains crispées sur ses hanches. Enfin, avec un petit rire, elle se dégage et roule pour se mettre sur le dos, jambes ouvertes, cuisses relevées et luisantes. Ainsi le tableau est provoquant dans son impudeur et invite à d’autres jeux.
— Super ! murmure-t-elle. Je te sens encore. Tu as été très bien. Et la nuit ne fait que commencer… Tu la vois tout à l’heure, hein ?
Je réalise alors son manège. En femme jalouse, tenterait-elle de me priver de mes moyens ? De bonne guerre ! Mais je trouve hypocritement que c’est déloyal !
— Quoi ? m’insurgé-je, tu as fait tout ça pour…
— Pour te vider, oui ! se marre-t-elle en tentant de m’attirer en m’ouvrant ses bras. Viens, viens je vais te sucer, viens !
De plus en plus provocante, de ses deux mains elle se fourrage l’entrejambe, étalant nos jus, puis d’un doigt se perce son étoile. Elle gémit, les yeux brillants.
— Viens ! miaule-t-elle, je te suce et après tu me prends là… Viens, j’ai envie !
J’ai une hésitation. Comment résister ? Maud est une amoureuse accomplie et à ce moment Ludivine est bien loin… Mes pulsions de mâle me dictent de succomber à la tentation, de me noyer dans sa bouche puis d’inonder son tréfonds. Dans ces cas-là, elle jouit très fort et bruyamment, un vrai bonheur ! La tête en feu, près de céder, à me laisser emporter, mes yeux se brouillent et confusément le regard de Ludi se substitue à celui de Maud, sa voix à celle de ...
... mon épouse. J’ai un recul. Ici, soudain, ce n’est plus Maud mais Ludivine qui m’attend… et je réalise que si je craque, c’en est fini de mon rêve. Maud s’est rapprochée et d’autorité tente de m’emboucher. Dans un ultime réflexe j’esquive.
— Salaud ! souffle-t-elle avec un sourire crispé. Tu veux pas ? Je vais te soulager, tu vas voir…
J’ai repris mes esprits et, simulant de la colère, conscient de ma mauvaise foi, je m’esclaffe :
— Maud, enfin ! Mais qui te dit que je vais coucher avec elle ?
— Tout ! Les yeux qu’elle te fait, et mon instinct de femme. Avoue que tu as envie d’elle ! Moi, si j’étais un homme… Alors, tu viens ?
— Arrête, s’il te plaît ! Oui, j’ai envie d’elle ! m’exclamé-je de dépit. Comme je suis un homme… Et tiens, et si on faisait un truc à trois ? Ça te dit de te taper une fille, Ludivine en l’occurrence ?
— Pourquoi pas ? rit-elle. Chiche ! C‘est l’occasion, et au moins je ne t’aurai pas perdu !
Tout ceci n’est pas drôle et je pars en haussant les épaules à la salle de bain. Jusqu’à notre coucher définitif elle chantonnera tout en pouffant, ravie du tour qu’elle m’a joué, de la banderille qu’elle m’a plantée. N’empêche, je dors mal, songeant sans cesse à Ludivine et à ce qui va se passer, aux conséquences. De son côté Maud s’agite sans cesse et je crois percevoir par moment qu’elle sanglote, la tête enfouie dans son oreiller.
o-o
Le lendemain, le réveil tardif est pénible. Un peu la gueule de bois et aussitôt l’angoisse au ventre. Je ...