Joues rouges & couilles bleues SP 01 - Histoires de Sexe

Joues rouges & couilles bleues SP 01

... connaît encore à peine. Comme le jour où j'étais venu visiter en quelques sortes; la rencontrant dans un simple jean et T-shirt manches longues sur T-shirt manches courtes.

Vu l'effet que ça avait déjà suffi à me faire; entre son visage, ses cheveux violets, sa silhouette, même rien que sa taille qui me dépassait d'une tête, et enfin sa poitrine déjà bien en évidence sous les deux couches de vêtements, aussi fines soient elles; j'avais surement pas besoin de plus pour commencer à me sentir un peu gêné!

Elle se baissa pour me dire bonjour, tandis que j'espérais ne pas avoir commencé à rougir au moment de l'embrasser sur la joue. Les yeux glissant sur sa poitrine, penchée vers moi, je me dis que si j'étais pas encore rouge, ça allait être un parcours du combattant pour ne pas le devenir...

D'un autre côté, vu que mon physique inspire avant tout l'idée qu'il faudrait me protéger d'une mouche... ça se tient.

Pensais-je à propos de la raison de cette si belle tenue, histoire de détourner mes idées et les yeux.

On fit connaissance un moment, et elle me proposa de tout de suite m'aider à déménager.

Elle est... gentille. Elle a vraiment un joli sourire, j'espère vraiment que je suis pas trop rouge...

Je suis descendu devant elle, appréhendant un peu à l'idée de prendre la voiture avec elle. Peut-être qu'inconsciemment je me concentrais tant sur la peur de rougir en face d'elle pour concentrer mes ressources mentales sur ce phénomène physiologique et pas un ...

... autre... et vu que cette pensée s'insinua dans ma conscience avec l'idée que m'asseoir dans la voiture allait réduire l'espace alloué à mon entrejambe dans mon jean, elle menaça dangereusement d'avoir l'effet inverse.

Tout alla bien évidemment durant le court trajet jusqu'au garage, mais l'effet qu'elle me faisait commençait à me faire un peu peur. J'étais en train de tomber raide dingue de la façon la plus clichée qui soit: la fille parfaite et le puceau timide. A la peur de passer pour un nerd bizarre ou d'échouer à regarder suffisamment haut (même sans décolleté...) s'ajoute celle de me retrouver sous peu à me retourner dans mon lit, tremblant, en l'entendant coucher avec un beau gosse manufacturé en boite de nuit, option barbe bien taillée et petites tablettes. Je tombais comme la mouche qui me mettrait KO.

Mais si encore c'était que ça,

pensais-je en sentant mon sexe s'activer pour de bon, en la voyant simplement commencer à porter ce que je m'imaginais incapable.

Rien que ça, oui oui, car voyez-vous, on peut séparer les puceaux timides en plusieurs catégories, avec plusieurs méthodes de compensation: et entre la négation de soi par un virilisme exacerbé et le fantasme de se faire prendre par derrière par une femme broyant de pauvres couilles dans sa main... il y a moi: un junkie de symbolique, une fascination sans pareille pour le moindre petit signe, le plus subtil, de prise de pouvoir de la femme sur l'homme: un "bourgeois excentrique" de la virginité!

Je me ...