Désir d'enfant
Datte: 10/03/2019,
Catégories:
fhh,
couleurs,
extracon,
fépilée,
jardin,
humilié(e),
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
Humour
occasion,
lieuxpubl,
Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe
... imminente, je le sais, mais il nous faut encore souffrir la pose des amulettes. Au préalable, le Maître va les sanctifier et pour ce faire il se lance dans une série d’incantations scandées à haute voix, en arabe j’imagine. De temps à autre, il lève les bras pour en appeler au ciel, brandissant un chapelet de gris-gris. Ce sont des petits sachets en peau, d’une couleur brun foncé, cousus sur trois côtés, et dans lesquels, j’apprendrai plus tard, sont logés des sourates du coran écrites sur un papier extrêmement mince, plié et replié pour former un tout petit carré.
La bénédiction terminée, le Maître confie les amulettes aux deux assistants. Ceux-ci vont se charger, qui d’en parer les couilles des messieurs, qui d’en farcir les vagins des dames. Les doigts agiles de la gazelle pénètrent le mien et le fourrent au plus profond. Me voilà investie d’une grâce cabalistique ; deux minces lanières de cuir s’échappent de ma vulve et pendent entre mes cuisses.
Reste encore une ultime étape : la sélection. Ne copulent que les plus méritants. Deux reproductrices, trois géniteurs, la gazelle et le Maître arbitrent la bataille. S’ensuit un ballet pas très convaincant, simulacre de compétition ; le jeune Apollon m’ignore, préférant rivaliser, amicalement s’entend, avec son collègue en négritude. J’en conçois du dépit.
Les deux Noirs miment la lutte, papillonnent, s’agacent, l’un l’autre autant qu’avec la femelle dont ils briguent la faveur. Ils jouent ; ils bandent ; deux chibres ...
... presque aussi orgueilleux l’un que l’autre. Implacable fascination ! Mon regard est rivé sur les phallus.
Faute de concurrent, Philippe me conquiert sans gloire. Je m’abandonne. Les préliminaires sont brefs, le gazon est frais. Nos corps huilés glissent l’un sur l’autre, parodiant une lutte cocasse.
La verge de Philippe remplace les amulettes qu’il a retirées. Il besogne, dérapant parfois, cherchant un nouvel appui. Pour ma part, j’ai beau faire, je ne parviens pas à me concentrer comme je devrais. Je reste distraite, moins soucieuse de mon devoir que de mes voisins. Ils viennent de pivoter, Zeinabou chevauche Ameth ; l’énorme queue dressée disparaît dans son ventre. Un pincement de jalousie agace mes tripes. Je baisse les paupières et tente de focaliser mon attention sur mon affaire. En vain, des images de phallus gigantesques s’impriment sur ma rétine, envers et contre tout.
Philippe œuvre toujours, assez mollement ; il s’épuise ; lui aussi ne parvient pas à se concentrer. Il a niché son visage dans le creux de mon cou entre l’oreille et l’omoplate, réorientant sans le vouloir mon champ de vision. Je ne vois plus Ameth ni Zeinabou mais en revanche j’aperçois l’Apollon. Il se rince, puisant l’eau, à l’aide de ses paumes assemblées en godet, dans un seau qu’il a récupéré je ne sais où. Je présume qu’il utilise un shampoing dégraissant, au vu des traces de mousse que j’aperçois ici et là sur son corps. Il est posté au bord de l’allée et me fait face, à trois ou quatre ...