Désir d'enfant
Datte: 10/03/2019,
Catégories:
fhh,
couleurs,
extracon,
fépilée,
jardin,
humilié(e),
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
Humour
occasion,
lieuxpubl,
Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe
... m’agace.
Le jeune assistant déroule des tapis, genre tapis de prière. Je le regarde faire. Les rayons de lune auréolent ses fesses bien rondes. La lumière joue sur les muscles de son dos ; ils se meuvent et roulent, pétant la santé, irradiant la force.
Probable que le jeune homme pressent qu’il est l’objet de mon attention car il se retourne soudain et piège mon regard. Il sourit, un sourire avenant, sympathique. Je pique un fard, baisse les yeux, lesquels tombent sur son sexe à demi-bandé qu’il me semble voir frémir. Une onde de chaleur inonde mon ventre.
La gazelle m’invite à m’allonger sur les tapis, dos au sol. Zeinabou fait de même, s’installant à mon côté, presqu’à me toucher. Elle prend ma main et la garde. C’est alors et alors seulement que le Maître sort de sa réserve. Il s’agenouille, genoux butant sur ma hanche, puis il entame une gesticulation genre imposition des mains, tantôt au-dessus de mon corps tantôt sur celui de ma comparse en mal d’enfant. C’est assez long. J’entends le mage psalmodier. Je n’ose pas bouger.
À un moment donné, sa pantomime se fait plus directe, il glisse sur mes cuisses, flatte mon pubis glabre, caresse mon ventre, effleure mes tétons. Ensuite, il fait de même avec Zeinabou. Puis il recommence et recommence encore, toujours psalmodiant ses litanies lancinantes. J’ai la curieuse sensation de flotter, ce n’est pas désagréable. Chez moi les frémissements du désir se font plus perceptibles. Je ne vois plus Zeinabou ni les ...
... autres, concentrée que je suis, à l’écoute de mon corps ou perdue dans mes rêveries, les yeux clos ou bien rivés sur ce relief qui trahit le désir du Maître. De temps en temps des interrogations naissent qui se résument toutes par une question simple :ai-je envie de baiser avec ce type ? Mes railleries mentales tiennent lieu de réponse mais en mon for intérieur, je sais qu’à cet instant je suis prête à me laisser embrocher par le premier venu.
Cela ne sera pas. Le Maître se redresse et nous invite à en faire autant. La gazelle distribue des pots d’un onguent gras et m’aide à m’oindre le corps. Seul mon visage est épargné. Il s’agit, dit-elle, d’une préparation à base de beurre de Karité dont l’effet est excellent pour la peau. Y-a-t-il d’autres effets ? Elle rit de ma question sans répondre.
Une odeur de rance, entêtante, titille mes narines ; une sensation de chaleur se répand partout sur mon corps et particulièrement au niveau des muqueuses, sur ma vulve et dans ma fente que la gazelle a également badigeonnée.
Pendant ce temps l’Adonis a roulé et rangé les tapis. Il s’enduit à son tour de cette mixture odorante et épicée. Zeinabou a fait de même ; nos hommes aussi. Il n’y a que le Maître pour rester en dehors de la marée huileuse. Mon désir est quelque peu retombé, mes pensées font dans le prosaïque. Je suis inquiète pour le retour et pour ma robe : comment ferai-je pour ne pas la maculer ? Je la vois déjà sacrifiée, c’est ma plus belle…
La phase accouplement est ...