Désir d'enfant
Datte: 10/03/2019,
Catégories:
fhh,
couleurs,
extracon,
fépilée,
jardin,
humilié(e),
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
Humour
occasion,
lieuxpubl,
Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe
... Je suis toujours nue et ne peux m’en cacher… Merde ! Quelle bande d’enculés.
Le Tunisien se décide à refaire surface.
— B’jour M’dame Du’aussois, bredouille-t-il d’une voix blanche.
— Bonjour Monsieur Ben Salah, osé-je en retour, avec le plus d’aplomb qu’il m’est possible.
Et j’en ai grand mérite vu les circonstances. Il ne sert plus à grand-chose que je me bouscule comme une diablesse pour enfiler le short puis la brassière mais c’est ainsi… Dans la précipitation, mon slip, dont j’ai fait volontairement l’impasse, s’est enquillé sur le levier de vitesse. Je l’y laisse, modeste trophée abandonné en guise de pied de nez pour ces messieurs.
Le pauvre épicier est toujours là, statufié sur son trottoir. Il lui faut pourtant bouger quand Ameth ouvre la portière de la cabine. Mouvement salutaire, il se réveille, tourne les talons et disparaît dans sa boutique.
Sûr qu’il va me faire une réputation exécrable. Vivement qu’on déménage !
ooo000ooo
Au passage du premier palier, pas moyen d’y couper, Germaine est là qui entrebâille sa porte. Elle et sa patronne passent leur temps le nez collé aux vitres à espionner la rue ou bien l’oreille aux aguets à sourciller les bruits chez les voisins et dans la cage d’escalier. Personne ne connaît mieux qu’elles les potins du quartier et ce qu’il y a à savoir sur les gens de l’immeuble.
— Ma petite Annie, je voulais vous dire de ne pas vous soucier pour Rita, elle est rentrée.
— C’est vrai. Formidable ! Ces messieurs ...
... m’ont aidée à la chercher, je leur offre un café pour les remercier.
Une baliverne, bien sûr, histoire de désamorcer sa curiosité. Car faut pas s’y fier, la Germaine a bon œil sinon bon pied et aussi du nez ; je ne pourrais pas longtemps lui cacher mon hygiène douteuse sans compter que je schlingue à plein nez l’odeur de stupre et les fragrances de luxure. Mieux vaut ne pas s’éterniser dans les parages…
— Oh ! Merci beaucoup, messieurs… se croit-elle obligée.
— De rien, Madame, mais excusez-nous, on est pressés… le boulot, s’empressent-ils en cœur.
Remarque judicieuse, moi aussi le boulot m’attend.
ooo000ooo
La cagnotte du ménage est planquée dans un pot, que je range dans un placard de la cuisine. Bien sûr, je louvoie mais les autres sont plus malins… Mamadou rafle tout, les billets aussi bien que la menue monnaie.
— Mais il y a plus que ce qu’il te faut…
— Le reste, c’est pour payer les intérêts et la commission, gouaille-t-il.
Que dire ? Que faire ? Je ne suis pas de taille.
— Bon, c’est pas tout, mais on a du boulot. Le café ça sera pour une autre fois, ironise-t-il la main sur la poignée de la porte.
Le battant ouvert, il se retourne, la mine hilare.
— Et si tu as encore envie de tirer un coup, n’hésite pas, je suis ton homme, gueule-t-il d’une voix de stentor propre à alerter le voisinage, si ce n’est déjà fait.
ooo000ooo
Trois mois ont passé, Philippe n’a pas eu écho de mes frasques. Il ne sait pas non plus que j’ai apuré ses ...