Désir d'enfant
Datte: 10/03/2019,
Catégories:
fhh,
couleurs,
extracon,
fépilée,
jardin,
humilié(e),
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
Humour
occasion,
lieuxpubl,
Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe
... le secoué du bocal qui me brusque, me brimbale et me secoue pire qu’un sac de patates.
Mon désir s’est évanoui, il me tarde que l’énergumène en finisse, j’ai envie de gerber.
ooo000ooo
Mon vagin s’est transformé en spermathèque, le trop plein dégouline et poisse mes cuisses. Rien pour m’essuyer, rien pour m’habiller. Les salauds m’ont confisqué mes frusques.
— D’abord le fric, exige-t-il.
Tu parles d’un deal ! N’ai-je pas déjà payé ? Je renvoie par la bande.
— Faut voir avec Philippe.
Les deux gugusses tournent les talons, apparemment résolus à me laisser en plan. Je les poursuis.
— T’es décidée ?
— J’ai pas d’argent.
— Grimpe ! On va aller voir chez toi.
Voilà autre chose ! Le forcené m’a propulsée dans la cabine. Je rue dans les brancards, déterminée à taire mon adresse, y compris sous la torture.
— Y-a-rien chez moi.
— On verra… Putain, regarde ça ! Elle m’a dégueulassé la banquette.
Y-a vraiment qu’un homme pour s’étonner que j’aie des pertes, après le traitement qu’ils m’ont administré.
— C’est rien, ça se lave, modère Ameth.
Le bahut s’ébranle, roule. Ici et là de rares visiteurs. Il est encore tôt. L’allée principale ; on aperçoit une sortie tout au bout, vite franchie… Puis c’est l’avenue ; la circulation est plus dense qu’à l’aube…
J’y crois pas ; on est sortis du cimetière. Je suis nue, entre deux gorilles, dans une cabine pas particulièrement discrète. On domine ; j’ai l’impression d’être exposée à la vue de ...
... tous.
Nous sommes en train de rouler sur une voie fréquentée par des dizaines d’automobilistes et dont certains m’ont déjà aperçue. Quelques-uns tournent la tête, d’autres zieutent le rétro… Combien ralentissent ? Le voisinage ne se fait-il pas plus encombré ? C’est mon quartier. Ma hantise : reconnaître une tête familière, j’en crève…
— Allez les gars déconnez-pas, rendez-moi mes habits.
Je n’imaginais pas qu’on en irait jusque-là.
— T’es prête à payer ?
— Aujourd’hui, j’ai pas assez d’argent.
Ultime finasserie ! Pas malin.
C’est ma rue… Sauraient-ils mon adresse ? D’où la tiendraient-ils ? Pas possible, ils stoppent pile au pied de l’immeuble, ils se garent devant chez le Tunisien ; juste sur l’emplacement interdit ; le sol est zébré du marquage caractéristique.
— Pas ici, le Tunisien va râler, supplié-je, affolée à l’idée que le boutiquier va rappliquer.
— Il n’y a pas de place ailleurs, raille Mamadou.
J’aperçois l’épicier au travers de la vitrine, il rapplique avec, j’en suis sûre, la ferme intention de faire respecter l’interdiction de stationner qu’il a eu tant de mal à obtenir.
— Donne-moi mes habits, Mamadou, s’il te plait.
— Tu payes ?
— Oui, oui je te jure que je paierai.
Le Noir ne fait rien pour m’aider, il joue de mes alarmes et ne me restitue les vêtements qu’à la toute dernière minute alors que l’épicier pointe le museau dans l’ouverture ; la vitre est baissée. Il me reconnaît, ravale ce qu’il s’apprêtait à dire et reste muet, bouche bée. ...