Désir d'enfant
Datte: 10/03/2019,
Catégories:
fhh,
couleurs,
extracon,
fépilée,
jardin,
humilié(e),
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
Humour
occasion,
lieuxpubl,
Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe
... J’imagine qu’ils n’ont pas matériellement le temps de se rendre compte de mon obscénité.
Pourquoi donc un public ? Il ne suffit pas que je m’avilisse, il me faut aussi des témoins.
Et en la circonstance, quels meilleurs témoins que des voyageurs dont je n’entendrai plus jamais parler ? Je me prends à rêver, un train roulant au pas, une foule de gens, tous agglutinés aux fenêtres, les uns approbatifs, les autres réprobateurs mais aucun n’est insensible, tous partagent ou réprouvent ma jouissance. Du rêve, rien que du rêve…
En fait, je ne parviens pas même à jouir ; faut admettre que les conditions ne sont pas idéales, mon short est trop ajusté, la chienne me soucie. Je la surveille d’un œil ; les deux chiens ont terminé la gymnastique, ils sont collés cul à cul et attendent au bas de la pente le long du grillage, près des voies ferrées.
D’où peut bien naître cette envie qui me prend, ce désir qui me pousse, ce besoin que j’ai de me mettre nue, de m’exhiber sans équivoque à la vue des passagers ? Je descends mon short et ma culotte jusqu’à mi-cuisses mais pas plus loin afin d’être en mesure de réajuster promptement si d’aventure un intrus survenait.
Dès lors, comment les voyageurs pourraient-ils encore se méprendre ? Du coup, l’exercice prend plus de saveur. Je me pique au jeu, oublie les risques, mon vêtement et mon sous-vêtement glissent et chutent, chiffons dérisoires désormais en tas sur mes chevilles.
Les chiens n’ont toujours pas bougé, je continue à ...
... me branler, les rames passent, nombreux sont les passagers, qui réagissent enfin au spectacle. Voyeurs éphémères, hilares, intéressés, indifférents ou offusquées, qu’importe, ils sont tous mes sujets. Chaque regard, chaque geste, qu’ils marquent l’approbation, l’envie ou le mépris, contribuent à attiser le feu qui me ronge.
Défi au danger, appel du large, soif de liberté, ma raison chavire, brouillée par le désir, je me défais des habits qui entravent mes chevilles et les range soigneusement, en un endroit idoine sur le monument. J’ai gardé mes baskets et la brassière que je n’ai pas osé ôter… J’ai hésité un peu, avant qu’une logique prudentielle assez saugrenue ne m’impose un choix conservateur.
C’est en cet équipage que je dévale près des deux chiens. Je les ai à l’œil mais ce n’est pas tant eux qui motivent ma descente que mon goût pervers pour l’exhibition. À cette distance, aucun des passagers, même parmi les plus myopes, ne pourra plus rien ignorer de mon anatomie si ce n’est mes seins. C’est délire et compagnie sous ma caboche. Affaire de pulsions… rien n’est prémédité.
Je n’ai pas non plus prévu que mon mouvement va effrayer le corniaud. Le mâle s’affole, il s’arrache puis c’est l’envolée. Le clébard a démarré en trombe, la chienne à ses trousses. Sans réfléchir je me jette à leur poursuite, il s’en faut d’un rien que je ne me saisisse de la laisse en vol tandis que la chienne rame dans la montée. Foiré ! Je me lance à nouveau et plonge. Encore foiré ! Les ...