1. J'ai découvert la soumission


    Datte: 08/03/2019, Catégories: ff, fsoumise, sm, fouetfesse, Auteur: Petit bouquet, Source: Revebebe

    ... propos, elle me dit un truc qui me touche :
    
    — Il y a déjà pas mal d’années, j’ai été mis en relation avec un « maître ». J’ai discuté avec lui parce que j’étais tentée, à cette époque, par ce genre de relation. Il était manifeste que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde. Pour lui, la soumise devait souffrir, être fouettée, baisée à mort. Ce n’était pas du tout ce que je recherchais. Avec lui, on ne pouvait plus prendre aucune décision… cette impression de me remettre, entière, à l’autorité de quelqu’un d’autre… Je n’aurais pas pu. Par contre, avec toi, je pense que je pourrais me soumettre, en partie en tout cas.
    
    J’en frissonne. Et je veux en savoir plus…
    
    — Tu parles de souffrance. Pourtant, si la soumise commet une faute, elle doit être punie, non ?
    — Oui, évidemment. La punition va de pair. Mais dans le discours de ce mec, il n’y avait aucune relation de cause à effet. C’était un sadique. Pas un maître comme je l’entends. Et je dois t’avouer… je ne sais pas si je suis capable de m’abandonner à la tutelle d’une autre personne. J’ai très envie de savoir ce que cela fait, mais je ne suis pas certaine que cela va me plaire.
    — Comme je te l’ai dit, je n’ai jamais eu de relation homosexuelle. Et encore moins de relation dominant-dominé.
    — Considérons tout ceci comme un jeu. Si ça ne nous plaît pas, arrêtons. Point.
    — J’aime beaucoup ta franchise.
    
    Je suis complètement excitée, oui ! Mais ça, je ne peux pas le lui dire. Je continue :
    
    — D’accord. ...
    ... Voyons ce que cela donne. Laissons-nous guider par nos envies. Si ce que je te demande ne te plaît pas, dis-le-moi. Et vice-versa, bien entendu.
    
    Elle lève son verre.
    
    — Scellons cela.
    
    Et nous trinquons. De toute la soirée au restaurant, nous n’avons pas arrêté de papoter. Rarement passé un aussi agréable moment. Et puis, elle se lève et me dit :
    
    — J’en ai pour une minute.
    
    Je sirote le vin qu’il me reste en réfléchissant un peu plus sérieusement à la suite. J’ai un peu du mal à imaginer prendre un rôle de maîtresse. Je reviens sur terre lorsque j’entends :
    
    — Madame ?
    — Oui ? Fais-je en me retournant vers la voix.
    — Je suis à vous.
    
    Cette Isabelle m’étonne de plus en plus. Je la vois, devant la table, dans une position toute servile. C’est elle qui en redemande.
    
    — J’ai réglé la note, me dit-elle encore.
    — Oui, bon, ne me brusque pas… Je n’aime pas ça du tout !
    
    Dans la rue, je l’attrape par le bras et la fais pivoter vers moi.
    
    — Tu mérites une correction pour ton manque de tenue au restaurant. A-t-on idée de bousculer les gens comme ça ?
    — Pardon madame, me répond-elle, baissant les yeux.
    
    Je l’emmène vers mon appartement, sans mots dire. Toujours en silence, j’entre dans mon petit chez-moi, et me dirige vers la chambre. Je ne fais pas du tout attention à Isabelle. Ou en tout cas, j’en donne l’impression.
    
    — Que puis…
    — Tais-toi !
    
    L’ordre a claqué. Étonnamment, Isabelle m’obéit. Et baisse le regard, dans cette attitude de petite fille qui me ...
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