1. J'ai découvert la soumission


    Datte: 08/03/2019, Catégories: ff, fsoumise, sm, fouetfesse, Auteur: Petit bouquet, Source: Revebebe

    ... j’appréhende… Suis-je préparée à jouer ce personnage ? Est-ce qu’à trente-deux ans, avec une éducation catholique comme la mienne…
    
    Antilogie des idées, conflit de la bienséance et du sexe. Peur aussi… peur de mes réactions, peur de son comportement… que vais-je faire ? Cette Isabelle m’a quasi envoûtée. Elle me manque déjà.
    
    Je suis en pilote automatique. Les idées, les considérations sentimentales sont si présentes que je ne me rends pas compte que je suis déjà arrivée chez moi. Toute ma conscience est braquée sur ces raisonnements. Je n’aurai de réponses que le jour de notre rendez-vous.
    
    Je vais chercher mon petit lunch chez Vu Lam (« vous pas payer, tout sul votle note, ma’ame Fabienne ! »). Je file vers mon immeuble et monte au dernier, mon appartement, mon chez-moi, mon cocon que je retrouve toujours avec plaisir. Personne ici pour me dicter quoi que ce soit, personne pour me juger, pour me jauger. Quelques années maintenant que je suis célibataire et… les hommes me manquent.
    
    La porte à peine fermée, je me rue vers la cuisine et dévore les rouleaux de printemps (après les avoir trempés dans la sauce aigre-douce). Ils sont encore bouillants et je manque presque de me brûler le palais. Trop faim, trop bon. Cela me rassasie en partie. Je déguste ensuite, avec plus de lenteur, le plat de bœuf avec les baguettes (je m’y exerce depuis quelque temps). Il est quatorze heures trente, et je ne sais pas ce que je vais faire jusqu’à ce soir. Je suis vidée. Exténuée. ...
    ... Cette matinée a été pour moi trop riche en émotions. J’vais me faire une petite sieste, tiens ! Je l’ai bien méritée.
    
    Une fois le pas de la porte de ma chambre franchi, je me désape (j’ai toujours dormi nue). À peine ai-je touché mon lit que je m’endors comme une masse.
    
    — o0°0o—
    
    Je décompte les jours jusqu’à ce fameux vendredi. J’ai décidé de ne pas vraiment réfléchir à tout cela. Nous verrons bien comment « ça » va se passer, et je préfère ne pas me prendre la tête avec tous mes questionnements.
    
    — o0°0o—
    
    Et puis non. Je ne pas peux m’en empêcher. Ce soir, j’ai essayé de trouver un site web qui parle de soumission. Malheureusement, tout ce que j’ai pu trouver, ce ne sont que des trucs trop « hard » à mon goût. Trop de douleur, de supplice. C’est à la limite de l’insupportable. Des coups de martinets, de pinces à nichon, des positions attachées scabreuses (et dangereuses). Je n’arriverai jamais à reproduire ça. Ça me dégoûte. Je viens déteindre mon ordi et je vais me préparer pour la nuit… seule, comme d’habitude. Seule et nue.
    
    — o0°0o—
    
    Thanks God… it’s friday !
    
    Comme je m’y attendais, je suis très nerveuse. J’ai pris un gros rendez-vous ce matin, histoire d’avoir l’esprit occupé. L’après-midi est un peu plus pénible. J’ai beaucoup de difficultés à me concentrer sur mon travail. Juste après dix-sept heures, un coup de fil d’un de mes clients, Adrien de La Roche. Merde, fait chier celui-là ! C’est le genre de client qui ne nous fait que de minuscules ...
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