1. Mastérisation


    Datte: 07/03/2019, Catégories: fh, hplusag, fsoumise, hdomine, BDSM / Fétichisme sm, donjon, attache, piquepince, confession, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... nouveau Maître et son esclave qu’ils se sont mariés civilement ensuite ! Depuis, Pierre regrette, mais il a mis du temps à comprendre.
    
    Le problème, c’est qu’il y a parfois des imbéciles qui n’ont rien compris. Ils jettent l’opprobre sur nos cercles, et pire, ils détruisent des vies. Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : ce qu’on lit dans Sade, ce n’est pas du BDSM, ce sont des machins de psychopathes, des crimes et des meurtres purs et durs.
    
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    Même si je ne suis pas toujours très tendre avec ma chienne, elle reste mon petit joyau à moi, ma créature, celle que j’ai façonnée et que je façonne jour après jour. Elle est mon instrument ; j’en joue, j’en abuse parfois. J’essaie d’en tirer la meilleure mélodie.
    
    Ce qu’aime ma chienne, c’est qu’on s’occupe d’elle, qu’on lui offre cet étrange mélange d’humiliation, de dépravation et de sublimation. L’équilibre n’est pas toujours évident, mais elle en est d’autant plus reconnaissante envers son Maître qu’elle connaît les efforts que ça demande. Moi, de mon côté, je loue sa docilité, son abandon, sa confiance en moi.
    
    Le soir, tandis que je lis, elle est à mes pieds telle la bonne chienne qu’elle est. J’aime ces moments suspendus. La savoir là, docile, placide, suffit à ma satisfaction. Pas besoin de la fouetter au sang ou de la livrer à dix hommes en rut.
    
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    La douleur fait partie du BDSM, c’est incontestable, mais ce n’est pas ma priorité. Moi, ce qui m’intéresse, c’est l’obéissance. Fesser un ...
    ... beau cul, le faire rougir, le zébrer, c’est agréable ; mais comme toutes les choses agréables, il ne faut pas en abuser, d’autant que je n’aime pas abîmer mes jouets. Certaines soumises ou esclaves se font systématiquement fouetter les fesses jusqu’à ce qu’elles deviennent violettes. C’est impressionnant les premières fois, puis ça lasse, et on se demande ensuite où est vraiment l’intérêt. Mais à chacun son truc.
    
    Non, il faut savoir varier les plaisirs. Il existe tant de piquants supplices, de fines tortures à appliquer sur un corps sans néanmoins le détruire. Savoir se renouveler, ne pas tomber dans la routine, savoir donner le frisson.
    
    Fouetter permet de chauffer les chairs, de mettre en condition, et bien appliqué, ça permet même de faire jouir, aussi étrange que ça puisse l’être pour un profane. Faire rougir des fesses, des seins, voir la lente transformation s’opérer, le piquant se transformer en chaleur, la douleur en bien-être. Perso, je préfère les martinets munis de multiples longues lanières, et j’accorde une grande importance à la matière et à l’usage que j’en fais. Et surtout, on ne frappe pas n’importe comment, n’importe où.
    
    Les cordes, les chaînes offrent bien des possibilités, qui vont de la simple immobilisation à la suspension en passant par la sculpture des corps. Faire attention à la circulation du sang : un problème peut vite survenir. J’ai eu ma période "travail des seins" que j’entourais de cordes afin de les présenter en obus prêts à éclater sous ...
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