1. Balade Campagnarde


    Datte: 06/03/2019, Catégories: fh, inconnu, campagne, hotel, volupté, Auteur: Verdi, Source: Revebebe

    ... c’était aussi ce qu’elle avait l’intention de faire, et que ce serait chouette de faire une dernière balade ensemble. J’avoue que je n’ai pas réussi à cacher ma joie de faire une promenade nocturne en sa compagnie et je crois qu’elle l’a remarqué.
    
    Elle est montée dans sa chambre prendre un pull car, malgré le temps estival, l’heure tardive amenait un peu de fraîcheur. Elle mit le pull sur ses épaules et nous sommes partis.
    
    Nous marchions lentement côte à côte. Parfois, au hasard du trottoir, nos épaules se touchaient. C’est à ce moment que j’ai eu envie de la prendre par le bras ou de mettre ma main sur son épaule. Mais, ne sachant pas comment elle pourrait le prendre, je me suis abstenu. Jusque-là, je n’avais pas envisagé dans cette rencontre autre chose qu’une agréable soirée passée en compagnie d’une femme belle et charmante mais qui, malgré nos conversations et parfois nos rires, me semblait assez réservée.
    
    Nous sommes arrivés sur le petit pont qui enjambait la rivière. L’obscurité était seulement atténuée par la lumière des deux réverbères de part et d’autre du pont. Cette lueur se reflétait dans la rivière. Seul le bruit de l’eau sur les rochers venait rompre le silence ambiant. Nous nous sommes accoudés à la rambarde du pont et avons contemplé l’eau. Nous étions silencieux, comme si nous avions peur de briser la magie de cet instant. Je me suis rapproché un peu d’elle, jusqu’à ce que nos épaules se touchent. Elle ne recula point, au contraire, j’eus ...
    ... l’impression qu’elle appréciait ce contact. Je glissai, doucement pour ne pas l’effaroucher, mon bras sous le sien et je lui pris la main. Nos doigts se croisèrent et nous sommes restés là plusieurs minutes, sans dire un mot, regardant devant nous. Elle se redressa et se retourna vers moi. Nous nous sommes regardés, nos figures proches l’une de l’autre. Je ne sais qui s’est avancé le premier, mais nos lèvres se sont rejointes en un doux et léger baiser.
    
    Elle me dit doucement :
    
    — Merci, je me sentais un peu seule ce soir et j’avais besoin de compagnie. Tu me l’as donnée et j’ai passé une soirée très agréable.
    
    Je lui répondis que je n’avais pas espéré avoir compagnie aussi charmante ce soir, et je l’en remerciai d’un baiser.
    
    Nous avons continué la balade, nous tenant par la main, gentiment, appréciant ces instants. Nous ne parlions pas beaucoup, probablement émus par le fait de cette attirance soudaine qui s’était produite. Je lâchai sa main et mis la mienne sur sa hanche, elle fit de même. J’aimais la chaleur de sa peau au travers de sa robe, et je sentis qu’elle n’était pas insensible au contact de ma main. La sienne bougeait au rythme de nos pas sur mon flanc et c’était comme une caresse permanente.
    
    Je pris conscience de ce qui arrivait et me demandai comment cela allait se terminer.
    
    Nos pas nous ramenèrent vers l’auberge et, devant la porte, elle me tendit ses lèvres et m’embrassa…
    
    Nous sommes entrés et avons pris nos clés. Toujours main dans la main, nous avons ...
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