Adélaïde et Paolo
Datte: 05/03/2019,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
hbi,
jeunes,
copains,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
théatre,
Humour
Auteur: Tengor, Source: Revebebe
... d’autre.
ANSELME — Oui, tu as sans doute raison.
LUCINDA, à William — Qui c’est que vous recevez ?
William hausse les épaules en souriant. Paolo ouvre la porte. Katarina, Tatiana, Eva, Magdalena entrent.
KATARINA — Bonsoir.
TATIANA — On ne dérange pas ?
MAGDALENA, avisant le caleçon de Paolo — Non, visiblement, il nous attendait.
PAOLO — Hmmm, vous avez amené du renfort, en plus. Bonne idée, ça !
EVA, comptant les personnes présentes — Hmm ! Mais ça va être une vraie orgie !
LUCINDA, à William, affolée — Dis-moi que c’est pas ce que j’imagine !
WILLIAM, souriant — Je ne suis pas sûr… je ne voudrais pas dire de bêtises…
ANSELME — Paolo, tu n’es pas dans ton état normal. Arrête ! Tu vas regretter, ensuite…
PAOLO, aux nouvelles arrivantes — Entrez, les filles. Je vous présente Anselme et sa copine Lucinda, qui allaient justement s’en aller. Au revoir, les amis, à bientôt. Mes amitiés à Adélaïde. Et là-bas, c’est William, un pote.
Eva et Magdalena s’approchent lascivement de William tandis que Tatiana et Katarina plaquent une main entre les cuisses de Paolo.
Acte III, scène 6
Mercredi 21, 23h10
L’appartement d’Adélaïde,
(Adélaïde)
Adélaïde est assise, prostrée dans un canapé, un téléphone à la main.
ADÉLAÏDE — Oh, Paolo, Paolo ! Me pardonneras-tu jamais ? Mais ils ont raison, tous. Tout est de ma faute. C’est moi qui suis conne !
Elle prend un téléphone et compose un numéro. Un silence. Elle raccroche.
ADÉLAÏDE — ...
... Oh, et William qu’est pas là ! Il aurait peut-être pu m’aider…
On frappe à la porte d’entrée.
ADÉLAÏDE — Oui ?
La porte s’ouvre. Anselme et Lucinda entrent.
ADÉLAÏDE — Ah, c’est vous. Alors ?
LUCINDA — Oui, on l’a vu, il était avec William.
ADÉLAÏDE — Ah ! Et ?
Un silence.
ADÉLAÏDE — Ben, racontez-moi !
Un silence.
ADÉLAÏDE — Oh, putain, merde ! Vous faites chier ! J’ai plus qu’à l’oublier, c’est ça ?
ANSELME — Non, mais à mon avis y a qu’une seule chose à faire, c’est que tu fonces chez lui.
LUCINDA — Oui, il était sur le point de faire une grosse connerie, là.
ADÉLAÏDE — De quel genre ?
LUCINDA — Genre pire que la tienne encore. Une vraie partouze !
ADÉLAÏDE — Putain !
Un silence.
ANSELME — Mais bon, y a une chose positive, dans tout ça : s’il se venge, c’est peut-être qu’il tient encore à toi…
***
Acte IV, scène 1
Jeudi 22, 00h30
Le salon de Paolo
(Personne, la pièce est vide)
La porte menant à la chambre de Paolo s’ouvre ; William, nu le sexe légèrement gonflé, entre en titubant et se traîne jusqu’au canapé. On entend toujours des gémissements monter de la pièce voisine.
WILLIAM — J’avais déjà la tête qui tourne, maintenant en plus j’ai mal à la bite !
Il bâille.
WILLIAM — J’en peux plus, je suis exténué ! Les salopes, elles ont de la ressource ! Et Paolo est carrément increvable !
Un silence. Il bâille encore, puis s’allonge en chien de fusil sur le canapé, et ne tarde pas à s’endormir. On ...