On ne sait pas où l'on va, des fois, en courant
Datte: 04/03/2019,
Catégories:
fhh,
copains,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
massage,
Oral
pénétratio,
regrets,
cocucont,
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
... de calcaire après.
— Moi, c’est pas un coup de calcaire qu’il m’a mis…
— Stop. Je ne veux pas savoir.
— Tu sais, quand on était à la fac, si tu avais su t’y prendre j’aurais couché avec toi.
— Tu m’as refusé.
— Oui, je sais. Deux fois. Tu t’y prenais comme un manche. Mais tu sais, il y a plus de gens qui disent avoir couché avec moi que la réalité.
— Ah oui ? Tu t’en es tapé un paquet quand même, non ?
— Quelques-uns, oui, mais pas autant que tu crois.
— Admettons. Ça change quoi ?
— Rien. J’aurais aimé que tu en fasses partie.
— Trop tard.
— Oui, trop tard. J’aurai eu ton frère à ta place.
— Salope !
Elle a souri, fière sans doute de m’avoir scotché.
Nous sommes descendus à la station de métro avant de rejoindre notre appartement en boitant. Michel regardait Marie sous toutes les coutures, cherchant son regard, épiant ses attitudes. Mais elle faisait comme si rien ne s’était passé et se montrait attentionnée envers Mick qui souffrait de courbatures et de crampes. Les muscles refroidis étaient durs comme du bois. Douche d’abord, chacun son tour, puis repos.
Michel était intenable, faisant les cent pas dans l’appartement. Marie, assise au fond du canapé, les jambes croisées, tournait les pages de50 nuances de Grey en relevant les yeux de temps à autre pour tour à tour regarder Mick avec tendresse, Michel avec un air interrogatif, et moi avec une lueur mystérieuse au fond de l’iris.
Avec Mick nous refaisions la course, nous projetant déjà dans les ...
... prochains challenges au printemps. Michel trépignait, promettant d’être lui aussi en forme, mais l’année suivante, pour l’édition 2016. Et cherchait le regard de Marie, toujours aussi insondable.
Le soir, nous sommes allés nous dégourdir les jambes dans les rues désertes. C’est agréable Paris sans les Parisiens. Après des semaines d’alimentation contrôlée, un fast-food s’imposait. Et c’est un peu ballonnés que nous sommes rentrés. Michel a demandé à Marie si elle envisageait de sortir. Dépité par sa réponse négative, il est allé se coucher, le regard noir. C’était bien ce que je craignais. Michel avait dû tomber amoureux et réaliser, déjà, que ce ne serait qu’un coup d’un soir. J’imaginais déjà comment je pourrais bien lui remonter le moral dès le lendemain.
Mick et moi avons continué à papoter sur le canapé pendant que Marie était partie se démaquiller. Elle est revenue plus belle que jamais, seulement vêtue d’un tee-shirt, mais cette fois-ci il était à sa taille. Ajusté. Ses longues jambes nues, fines et fuselées, étaient visibles quasiment en totalité. Le bas de ses fesses dépassait un peu. J’ai senti mon cœur, déjà fatigué, se contracter. Elle tenait un tube à la main, qu’elle a levé en demandant « À qui le tour ? »
Elle nous proposait un massage. Plutôt une bonne idée. Comment pouvait-elle nous proposer ça, maintenant, habillée (ou plus exactement déshabillée) comme ça ?
Je me suis contenté de la regarder, éberlué. Si ça avait été ma femme, là, je lui en collais ...