Sexe dans l'au-delà (2)
Datte: 04/03/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
confession,
Humour
fantastiq,
Auteur: Gérald de Saint Pierre, Source: Revebebe
Mourir en faisant l’amour ! J’imagine vos réflexions. Quelle mort délicieuse… Celle dont tout le monde pourrait rêver… Mourir dans la jouissance, quelle plus belle manière de quitter la vie… Stop, mes amis, je vous arrête ! Mourir à quarante ans, au summum de ses moyens, alors que de si belles années vous attendent encore, n’a rien d’enviable, même en jouissant.
Après ma crise cardiaque, je me retrouvai dans un hôpital, à demi-conscient extérieur à moi-même, le personnel médical s’affairant autour de ma petite personne, deux infirmières rien que pour moi dont une particulièrement gâtée par la nature. Pourquoi faut-il que même dans les situations les plus graves, je reste obnubilé par la gent féminine. Dès qu’une femme attire mon attention et Dieu sait si l’éventail est large, je commence par la déshabiller du regard, j’essaie d’imaginer son corps, je réfléchis ensuite à la meilleure manière de l’aborder. Malheureusement, étant d’une timidité pénalisante, j’ai beaucoup de mal à concrétiser mes projets.
Mais je m’écarte du sujet. J’étais donc en train de mourir et m’éloignais progressivement de moi-même, je me dirigeais sans peur vers un tunnel lumineux. Après un moment d’absence cérébrale, je revins dans la salle de soins. J’observais alors mon corps inanimé, je le surplombais plutôt, j’étais toujours là mais invisible aux yeux des autres. Quelle fut ma stupéfaction quand je me rendis compte que je pouvais à mon gré voyager dans le temps. Le passé, l’avenir, tout ...
... m’était accessible avec une facilité déconcertante. Je pensais à un endroit, à une situation et miracle je m’y retrouvais, je pouvais non seulement observer mais aussi agir, tout en étant inexistant aux yeux des autres.
Je mis à profit cette nouvelle faculté pour voyager dans le passé et apporter enfin des réponses à mes questions de toujours. Je commençai par ce qui m’intéressait le plus, explorer le passé de Françoise. Je soupçonnais fortement ma tendre épouse de m’avoir trompé. J’eus la confirmation de ce que je redoutais. J’avais bel et bien été cocufié et dans des conditions qui n’ont rien de glorieuses pour elle. Ma Françoise, celle que j’avais tant désirée, aimée, que j’avais épousée, celle qui m’avait offert ma progéniture. Figurez-vous que je portais des cornes qui raclaient le plafond…
Quelle tristesse…
Si encore elle avait rencontré un bellâtre et qu’ils avaient filé une tendre romance amoureuse, ça aurait été dur, mais bon… je dis toujours que l’amour ça ne se décide pas et ça ne s’achète pas. Mais là, non ! Elle avait couché avec des mecs par intérêt. Quelle mocheté… Coucher n’est pas le mot exact, le mot baiser est plus approprié. Donc, elle avait baisé avec des mecs par intérêt. Le mécanicien pour qu’il répare gratuitement la voiture de sa mère et son directeur pour obtenir un poste… Ohhh… Je suppute, (c’est le cas de le dire) qu’il y a eu d’autres tromperies de la même espèce que je n’ai pas découvertes et que je ne connaîtrai jamais d’ailleurs car je ne ...