Le temps d'une cigarette
Datte: 03/03/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
inconnu,
boitenuit,
vengeance,
dispute,
Masturbation
Oral
confession,
Auteur: Karine2x, Source: Revebebe
... entraîner comme un gamin ! Bo n’avait rien d’une créature de rêve mais, après le spectacle du cabaret, il avait besoin de se vider les couilles. C’était aussi stupide que cela. Il n’avait pas été déçu. En plus d’un vagin très étroit, elle avait dans le bas-ventre une puissance musculaire incroyable. Maintenant il allait payer. J’allais le faire cocu en représailles ! Quel con ! Mais quel con !
Le cerbère de la discothèque m’accueille avec le sourire, une jolie fille habillée sexy est toujours la bienvenue. Une boîte immense, bondée. Je passe au vestiaire et je file sur la piste. La musique forte et rythmée m’envahit les tympans. Seule au milieu de la foule, anonyme, je me lâche, je me laisse totalement emporter. Je danse pour ne plus penser à rien.
Au bout d’une heure, ou plus (je n’ai plus la notion du temps) dans ma bulle, je finis par remarquer un mec d’environ trente-cinq ans qui se trémousse à mes côtés en me souriant. Difficile de vous le décrire : pas spécialement beau, guère plus grand que moi, mais brun, souriant, une aisance décontractée. Pourquoi pas lui ? Du coup, je lui renvoie son sourire. Je mets le paquet avec des déhanchements suggestifs tout en le regardant dans les yeux. Je sais faire. Dix ans de cours de danse dans ma tendre enfance ! Le grand brun, complètement allumé, s’enhardit :
— Vous venez boire quelque chose ? me demande-t-il.
Un bon point, il ne me tutoie pas. J’accepte, bien sûr. J’éprouve d’ailleurs le besoin de faire une pause, ...
... pour le reste, on verra. Si cela se trouve, ce mec qui passe ses soirées en boîte à trente-cinq balais pour lever des nanas, n’est qu’un gros beauf.
— Je n’ai pas d’argent, mon sac est au vestiaire, expliqué-je.
— C’est moi qui offre, bien sûr, que prenez-vous ? Euh… votre prénom ?
— Karine.
— Moi, c’est Benoît.
Second bon point. Il est galant. En avant pour un mojito.
— Vous dansez super bien, Karine. Vous avez le rythme dans la peau.
— Je n’ai pas mis les pieds en boîte depuis plusieurs années.
Cela le sidère un peu, mais il répond en souriant :
— Moi c’était pareil, jusqu’à ce que ma femme me plaque, il y a quelques mois.
Il me raconte son histoire. Un grand classique. Il s’est investi à fond dans son travail, sa femme délaissée est partie avec un homme qui avait le temps de s’occuper d’elle, son prof de yoga. Un mec qui savait parfaitement se servir de son pénis et devait l’envoyer au septième ciel après chaque cours.
— Et toi, tu es mariée ? me demande-t-il en désignant mon alliance.
— Oui, avec un con.
Il n’insiste pas. Nous retournons danser. Une demi-heure plus tard, nous sommes de retour au bar, deuxième mojito. Seule différence, on se tutoie. Il me présente ses deux amis avec lesquels il est venu draguer et qui repartent sur la piste, en quête d’aventures. Tous des recalés du mariage. Drôle de club ! La conversation difficile à cause de la sono devient banale. Le temps passe. Pour Benoît, il est temps de conclure, et comme c’est un grand ...