1. Le temps d'une cigarette


    Datte: 03/03/2019, Catégories: fh, extracon, inconnu, boitenuit, vengeance, dispute, Masturbation Oral confession, Auteur: Karine2x, Source: Revebebe

    ... la prochaine fois, accompagnez votre époux, je serais enchantée de faire votre connaissance.
    
    Je raccroche anéantie. Que les hommes sont faibles ! Moi qui avais une confiance absolue en mon mari, il a suffi qu’il retrouve un copain de bringue pour que ses vieux démons le reprennent. La tête me tourne. L’image revient : Pierre, enfoncé jusqu’à la garde dans le sexe d’une jeune beauté Thaï, en train de crier de plaisir sous l’action de ses muscles vaginaux. Je sens une nausée arriver. J’arrive juste à temps aux toilettes, je gerbe puis je m’effondre en pleurs, une vraie fontaine. Je me raccroche à un vague espoir. Pierre n’a jamais payé pour se taper une fille. Aurait-il résisté à la tentation ?
    
    Je décide de l’appeler sur son portable professionnel. Je tombe sur sa messagerie. Quelle heure est-il à Bangkok ? Je retire 7 ou j’ajoute ? J’ajoute. Punaise, il ne va pas le rallumer avant son réveil soit minuit ici ! Attendre.
    
    Je me raisonne. J’essaye de relativiser. Je suis à 10 000 km. Il s’est offert une pute pour se vider les couilles, ce n’est pas si grave que ça. Ce n’est pas comme s’il avait une maîtresse attitrée. C’est relativement calmée que je décroche mon téléphone.
    
    — Allo, chéri ?
    — Karine ? C’est sympa de m’appeler.
    — Elle était bonne la petite pute, hier soir ?
    — De… de quoi tu parles ?
    — Tu le sais très bien.
    — Du salon de massage où j’ai été avec Lionel ?
    — J’appelle ça un bordel.
    — Karine, il ne s’est rien passé, ne te fais pas de soucis, ...
    ... c’était juste un massage Thaï, c’est la spécialité locale.
    — Tu me prends pour une conne ? m’exclamai-je, furieuse de le voir mentir.
    — (Silence pesant) J’avoue que cela s’est terminé par une petite branlette, mais c’est tout. Ne te mets pas dans un état pareil pour ça. D’ailleurs, j’ai tout de suite regretté, c’était nul. La fille maniait mon sexe avec le même entrain qu’un balai de chiottes.
    — Tu te fous de ma gueule.
    — Chérie, je te jure…
    — Tu as choisi une fille au vagin fantastique, je le sais.
    — Karine, (nouveau gros silence), j’ai fait une connerie, c’est vrai, c’était juste par curiosité.
    — Tu es un salaud. J’étais prête à passer l’éponge si tu m’avais tout avoué et demandé pardon. Au lieu de ça, tu me mens comme tu respires. Tu sais ce qui t’attends, tu étais prévenu, ce soir il va te pousser des cornes gigantesques, mon chéri.
    — Karine ! s’écrit-il paniqué.
    — Rassure-toi, je ne vais pas me taper une dizaine de mecs dans une boîte libertine, je vais en choisir un seul. Un bel étalon, un pénis fantastique. Juste par curiosité. On sera à égalité.
    — Karine, je t’en supplie, ne fais pas ça.
    — Il ne fallait pas commencer ce petit jeu ! Tu étais sûr de perdre.
    — Karine, je te jure que je ne recom…
    
    Je n’écoute plus. J’éteins mon portable dans une rage folle. Pierre, plus tard, m’a avoué qu’il était effondré au bout du fil. Il ne m’avait jamais trompée, il ne s’était jamais offert une pute de sa vie. Et là, parce que son ami l’avait fait boire, il s’était fait ...
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