1. Devenir la plus salope des salopes (2)


    Datte: 02/03/2019, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Emi.Nipal, Source: Xstory

    Bon sang, mais qu’est-ce qui m’avait pris ?
    
    J’avais l’impression d’être devenue schizophrène. Light Emi la sage, un peu timide, qui avait des amis super, une famille aimante, qui se destinait à une existence "normale", mais plaisante. Et de l’autre côté, Dark Emi, nourrie aux pornos, exigeant que les fantasmes d’Emi deviennent bien plus que des fantasmes...
    
    Le mois suivant l’épisode du restaurant, c’est Light Emi qui me dictait ma conduite. Oh, je regardais toujours des pornos bien sûr, et pas qu’un peu. Je faisais des rêves érotiques. Mais repasser le pas du fantasme au réel, je n’en avais plus envie.
    
    Mais Dark Emi, rassasiée par ce qui venait de se passer en début de mois, n’avait pas dit son dernier mot.
    
    Au fil des semaines, mes envies perverses revenaient à la charge. Toute mon éducation et les standards sociaux luttaient contre moi-même. Je me disais que peut être que si j’avais un copain, et qu’il me baisait comme il faut, ça suffirait à contenter mon côté bitch et à être ce que la société considère comme "normale", c’est-à-dire avec des envies, avec une sexualité, mais sans devenir un jouet sexuel que tout le monde utiliserait à son bon vouloir. Rien que penser cette dernière phrase m’excitait au plus haut point.
    
    Qu’est-ce que je disais à propos des résolutions déjà ? Ah oui, ça ne tient jamais.
    
    J’ouvre mon ordinateur et vais sur internet. Pour une fois, ce n’est pas les adresses mille fois tapées que j’entre dans la barre d’adresse. Je trouve via ...
    ... Google un forum d’entraide entre dépendants à la pornographie. Je lis des confessions, des conseils, notamment pour les femmes. Je vois que je ne suis pas la seule dans ce cas, ni la plus jeune d’ailleurs. Elles aussi sont pour la plupart attirées par les images trash et les situations dégradantes. Les solutions qui ressortent sont simples : ne plus regarder de porno, et ne plus se masturber.
    
    — Quelle horreur, se dit la voix de Dark Emi dans ma tête. "J’ai une autre solution ma belle : assume-toi, et ça ne sera que du bonheur. Après tout, on ne vit qu’une fois." Je continue de lire sans grande conviction le reste des témoignages.
    
    Je la fais taire. "Bon sang, je deviens vraiment frappée", maugréais-je.
    
    On était début février, et ça tombait bien : la Saint-Valentin approchait. Mission : trouver un copain pour cette date.
    
    Je faisais le tour de mes connaissances mecs. Je ne cherchais pas le prince charmant, juste quelqu’un pour me stabiliser et pour me prouver à moi-même que je pouvais être normale. Que je pouvais éviter de renoncer à être une personne pour devenir un objet. (Bon sang. Quelle que soit la façon de le dire, ça m’excite).
    
    Après tout, je n’avais pas envie de quelqu’un sans expérience. Ni quelqu’un que je côtoie trop fréquemment, au cas où ça tourne mal.
    
    Je vais toquer à la chambre de mon frère Bruno.
    
    — Heu... Oui ? dit-il.
    
    J’entre. Il le cache bien en croisant ses jambes, mais je crois apercevoir une bosse dans son pantalon.
    
    Je vois son ordi à ...
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