Le peintre et sa muse (1)
Datte: 01/03/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: lerelieur, Source: Xstory
LA RENCONTRE
Cette histoire en plusieurs chapitres est écrite en collaboration avec Jeanne, ma coauteur ; l’histoire d’un peintre et de sa muse.
Ce soir-là, dans une grande galerie de la ville se déroule le vernissage de mon exposition.
Oui, je suis François, un peintre coté dans le milieu artistique.
Cette exposition n’est pas une obligation financière pour moi ; c’est plutôt un moment privilégié pour y faire des rencontres : d’autres artistes, faire connaissance avec des amateurs d’art, parfois y trouver un modèle, bien que je préfère le plus souvent louer les services d’un modèle professionnel.
Moi, je suis célibataire, plutôt bel homme comme on dit, portant bien comme l’on dit, la cinquantaine passée, mais le sport et les repas équilibrés me conservent encore fière allure. Ancien marin, et peintre de la marine, j’ai pas mal bourlingué et depuis pas mal d’années, j’exerce encore le métier d’artiste peintre. Ma réussite dans ce domaine et ma cote me permettent d’être très à l’aise du point de vue financier. Mais aussi d’avoir une certaine liberté, ce qui est un atout non négligeable pour un homme seul comme moi, et plutôt porté sur le beau sexe. Oh ! pas les minettes, ni mes modèles, je ne mélange jamais travail et sexe. Non, je suis le plus souvent attiré par les femmes plus mûres, celles de mes amis qui bien souvent les délaissent, mais il m’arrive aussi parfois d’être attiré par une cliente.
Ce soir-là, tout en discutant avec des clients et amis, une ...
... coupe de champagne à la main, je suis interrompu dans une conversation, d’ailleurs sans intérêt (pure politesse), par mon agent qui tient à me présenter un couple potentiellement intéressé par une de mes aquarelles.
Je salue poliment le monsieur – un homme approchant les 70 ans, il me semble, un peu bedonnant – qui est habillé d’un ensemble veste-pantalon qui fait chic. Sa femme, du moins je le suppose, semble plus jeune, quadragénaire peut-être. En jetant un œil sur la dame, je devine une personne qui a du charme, un sourire et surtout un regard lumineux. Sa façon de se tenir déclenche une petite étincelle dans ma cervelle.
« Voilà une proie bien désirable… » me dis-je, et je passe du statut de peintre connu à celui de lion tapi dans les fourrés, n’ayant d’yeux que pour une gazelle bien imprudente.
Tandis que mon agent commence à discuter gros sous avec le monsieur (car j’ai compris que le couple désire acquérir une de mes toiles), j’entraîne cette appétissante dame en lui disant :
— Venez me montrer le tableau que vous souhaitez acquérir et nous pourrons en discuter tous les deux.
Et je la prends par le bras, juste au-dessus du coude, là où la chair est tendre.
Elle est vêtue d’un beau tailleur composé d’une jupe courte et d’une veste fermée en V. Elle a des escarpins assez hauts, ce qui lui donne une cambrure de reins incomparable.
Un peintre, un sculpteur ou un coureur de jupons y sont très sensibles, quel érotisme dans la courbure du dos !
Nous nous ...