1. L'enquête sur Maxime Vincent


    Datte: 21/02/2018, Catégories: fh, hépilé, amour, Oral préservati, fsodo, init, historique, Auteur: Philippe Vincent, Source: Revebebe

    Le lieutenant Brouzet se présenta au cabinet de Maître Véronique Leuleu, avocate à Avignon. L’assistante de Maître Leuleu la fit patienter dans la salle d’attente. Les quelques minutes qu’elle y passa lui permirent, grâce aux brochures, de savoir de quel type de cabinet d’avocats il s’agissait. Leurs clients étaient uniquement des sociétés et chacun des trois associés avait une spécialité, juridique, commerciale et sociale.
    
    Maître Leuleu se présenta dans la salle d’attente. Elle était brune, les cheveux bouclés tombant sur les épaules. Elle était vêtue d’une robe aux motifs psychédéliques qui lui arrivait au-dessus du genou et portait des chaussures à talons aiguilles dont la couleur était assortie à ses yeux noirs. C’était une femme grande, charpentée, qui devait pratiquer un sport. On voyait de suite une femme de caractère, mais ses gestes prévenants et le son de sa voix douce s’opposaient à cette vision. Elle paraissait préoccupée.
    
    — Bonjour, vous êtes le Lieutenant Brouzet ?
    — Bonjour, oui, police judiciaire de Marseille.
    — Allons dans mon bureau. Je vous en prie, tout droit au fond du couloir.
    — Pardon Maître, dit le lieutenant Brouzet en passant devant l’avocate.
    
    La pièce était grande, bien agencée, avec d’un côté, une table très moderne qui servait de bureau et un coin salon de l’autre. La décoration et le mobilier étaient de très bon goût.
    
    — Je vous en prie, installez-vous, dit Maître Leuleu en désignant le divan. Voulez-vous un café ?
    — S’il vous ...
    ... plaît. Noir sans sucre.
    
    L’avocate prépara les deux boissons, puis les déposa sur la table entre le divan et le fauteuil où elle prit place.
    
    — Excusez mon collègue le Capitaine Bonnet, il a dû partir sur une autre affaire.
    — Bien, pas de problème.
    — Je viens vous voir suite à l’assassinat de Maxime Vincent.
    — Je suis dévastée par cette nouvelle, c’était un homme que j’appréciais beaucoup.
    — Était-il client de votre cabinet ?
    — Non, pas du tout.
    — Pouvez-vous m’expliquer comment vous le connaissiez ?
    — Nous nous étions rencontrés dans une galerie sur Aix. Nous étions côte à côte en train d’admirer une peinture et il m’a abordée :
    — C’est comme ça que nous avons fait connaissance. Lors de la discussion, autour du chocolat chaud, j’ai découvert un homme cultivé, charmeur, mais pas envahissant.
    — Comment êtes-vous devenus proches ? Quelle a été votre relation par la suite, demanda le Lieutenant Brouzet.
    — C’est moi qui l’ai relancé la semaine suivante, car j’avais une soirée avec des amis qui voulaient toujours me caser, vu que je suis seule. Il avait accepté l’invitation et je n’ai pas été déçue, car, du coup, personne n’essaya de me draguer. De plus, il m’a emballée par son déhanché pendant les rocks.
    — Jusqu’où vos relations sont-elles allées ? relança Melody.
    — C’est une question personnelle, indiscrète !
    — Je suis à la recherche d’un meurtrier et, pour cela, j’ai besoin de comprendre le caractère de la victime, pour explorer toutes les pistes.
    — En fin de ...
«1234»