1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1164)


    Datte: 28/02/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode précédent N°1163) -
    
    Après cette lecture, ma décision était prise : J'allais m'offrir totalement à Lui... Je n'avais que trop atermoyé. Il était grand temps de me débarrasser de mes hésitations et de me laisser aller aux vils désirs qui étaient les miens... et au diable les conséquences… Le lendemain, je pourrais toujours écouter la voix de la raison et décider de partir à jamais. Cette nuit, je serais à ce divin fantôme... à lui... Je me plierais à toutes Ses exigences. Je le laisserais m'emporter dans ce monde de soumission enivrant et paradoxalement libérateur. Je tremblais de peur en relisant ces deux odes dans ce vieux carnet de plusieurs siècles, me demandant si malgré ma sensibilité, je serais en mesure d'accepter et d'endurer les faveurs caressantes de plaisirs, mais plus encore de souffrance. Bien que disposer à me soumettre... en aurais-je la force et la détermination suffisante que pour être son esclave ?... Aurais-je la volonté de demeurer à genoux à ses pieds ?... de n'hésiter plus que dans la félicité de le servir, pour la consécration de ses bons plaisirs ?... et des miens ? Je n'avais envie d'être raisonnable et de jouer la sécurité... Je voulais céder au plaisir de la chair... céder à ces plaisirs interdits. Juste encore une fois…
    
    À ce moment, je n'envisageais pas de devenir sa "kajira", son esclave absolu, quoique... L'idée avait de quoi séduire. Car n'étais-je pas prête à donner que pour continuer à ...
    ... jouir des privilèges que m'offrait de vivre avec le Marquis dans Son Château quand celui-ci resplendissait de magie ? Bien que l'angoisse me chevillât le corps, de mes doigts tremblants rendus malhabiles par l'émotion, je retirai alors mes vêtements. Éprouvant l'agression du froid, qui fit soulever mon épiderme de chair de poule. Avec le feu éteint et la porte du couloir demeurée grande ouverte amenant un air vif, toute la chaleur semblait avoir fui l'endroit en même temps que mon doux amant. Je me dépouillai finalement de mon soutien-gorge, puis me privai enfin de mon ultime voile qu'était ma petite culotte, pour me retrouver complètement nue. Nudité que cachait l'obscurité régnante dans la pièce que seul l'éclairage de mon GSM défiait courageusement. Les jambes flageolantes, je m'agenouillai, face à la cheminée, dos à la chaise qui y trônait devant, plaçant mes mains croisées dans mon dos. M'imaginant et espérant ainsi tel l'ombre que j'avais aperçu, que Monsieur le Marquis était là assis devant moi, me dédaignant toute attention, jusqu'à ce que je clame ma décision d'être à Lui, d'être Sa servile esclave... Seulement j'avais la gorge affreusement sèche et je ne savais pas vraiment quoi dire... Je ne savais même pas s’Il était à mes côtés, ou s’il daignerait revenir …
    
    - Si... si je me tiens toute nue et agenouillée... humblement toute nue en Votre demeure... en cette heure tardive...
    
    Les mots demeuraient à nouer au fond de ma gorge, ayant grand peine à sortir.
    
    - Si ...
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