1. Deux c'est peu ou trop


    Datte: 25/02/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    Quand Joseph, Jo pour ses amis, décidait de draguer, afin d'éviter les embrouilles avec le voisinage, il quittait son quartier. La ville était assez grande pour trouver ailleurs les proies impatientes de dénicher un béguin. Jo était grand, brun, marchait avec fière allure. Jo avait dû décourager les avances de certains garçons. Par contre Jo plaisait naturellement aux filles et il savait en tirer avantage. On ne comptait plus ses conquêtes ou ses victimes selon le point de vue où on se place.
    
    Depuis qu'il portait son uniforme d'aviateur le nombre de ses succès avait crû plus vite que souhaité et Jo, désormais trop connu, presque blasé, fatigué par l'excès de désir des donzelles à la cuisse légère, se lassait de la trop grande facilité des rapports amoureux. Curieusement aucune des filles qu'il avait connues ne se plaignait de la brièveté de leur relation. Il avait pris ce qu'on lui offrait, il avait donné de sa personne, il s'était fait désirer et avait su calmer de sa queue les fringales sexuelles des plus ardentes.
    
    Elles avaient pris leur pied, lui en étaient reconnaissantes et gardaient l'espoir de recommencer même lorsqu'elles voyaient tournoyer autour de lui d'autres affamées. N'était-ce pas le signe qu'elles avaient eu bon goût ou parfait jugement en le distinguant et en lui ouvrant leur corps. Des gars beaux comme lui il y en avait trop peu; il fallait se faire une raison et admettre que d'autres aient leur tour et profitent des avantages physiques accordés ...
    ... par la nature à ce bel homme.
    
    En premier la fille remarquait la silhouette élégante, s'extasiait à la vue des galons et fondait devant sa fine moustache droite à la Clark Gable. Elle l'accostait, demandait s'il était colonel ou général. En guise de réponse il éclatait de rire. Contente de cette réponse plus qu'évasive, elle le félicitait, accrochait sa manche pour se faire une place et pour écarter la concurrence. La plus hardie gagnait la place. Elle lui souriait la mine pleine se sous-entendus. Ils finissaient par s'isoler, se déclaraient réciproquement,s'embrassaient gentiment d'abord, plus tendrement puis fiévreusement. De la joue le baiser glissait dans le cou, derrière l'oreille, s'arrêtait sur les lèvres; on se découvrait en frissonnant. La jeune bouche résistait un peu, comme pour nier la caresse insistante sur son sein, sur le ventre ou la progression irrésistible d'une main sous la jupe.
    
    Lui tâtait la fine culotte, l'écartait, atteignait une vulve conquise au premier contact. Alors elle répliquait et empoignait la bosse du pantalon çà travers l'étoffe. Les bouches restaient étroitement soudées, on se bouffait la trogne pendant que plus bas l'activité des mains hardies excitait les sens et menait à l'inéluctable conclusion. Le renfoncement d'un garage, une haie, un porche ou un escalier, tout endroit à l'abri des regards servait de scène à l'union sexuelle recherchée. Ils restaient debout, elle levait une jambe, il pliait les genoux, explorait l'entrecuisses et ...
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