1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 21/02/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... tête. À vrai dire, je m’y attendais depuis un moment déjà, mais sans oser me l’avouer, aussi lorsque ma partenaire se retira pour céder le relais à notre hôtesse, je ne manifestai aucune surprise. Charline dirigea elle-même mon pénis qui disparut sous le pubis rasé de Mieke, comme aspiré d’un seul coup par son vagin ; puis elle posa une main sur ma joue et m’embrassa affectueusement avant de s’en aller rejoindre Ben sur l’autre moitié du salon de coin. Elle se plaça sur lui comme elle l’était sur moi auparavant, et nos deux couples formèrent une curieuse symétrie, nos pieds d’hommes tournés vers l’élément d’angle, les femmes nous chevauchant.
    
    Les yeux bleus de Mieke étaient fixés sur moi, guettant l’expression de mon visage. Je lui souris, puis mes regards se portèrent vers sa poitrine ronde et haut perchée aux mamelons roses fièrement dressés. J’avançai les mains, un peu timidement. Les seins étaient fermes, presque durs, je les devinai fort sensibles et les touchai délicatement. La Néerlandaise entrouvrit la bouche, baissa les paupières. Le va-et-vient de nos corps suffisait pour que les tétons se frottent à mes doigts quasi immobiles. Elle se pencha un peu pour accentuer la pression de sa poitrine sur mes paumes, mais je le remarquai sans le voir, car mes yeux étaient à présent fascinés par les mouvements de son ventre, par le pubis rasé sous lequel je voyais monter et descendre ma hampe luisante, et par ce petit oiseau fabuleux qui semblait s’animer, prêt à s’envoler. ...
    ... J’effleurai le tatouage du bout des doigts : il était doux, sans le moindre creux ni relief, et pourtant il m’apparaissait en trois dimensions, presque vivant.
    
    J’entendis Charline soupirer. Elle était légèrement de dos tandis qu’elle chevauchait Ben, qui la regardait avec une curieuse attention. Elle tourna vers moi son visage et me sourit, sa bouche s’arrondit en un baiser silencieux à mon intention, puis ses yeux me quittèrent et je vis danser ses mèches brunes. Elle renversa la tête en arrière, sa main s’accrochant au dossier du divan. Elle poussa un gémissement, presque un miaulement, qui s’acheva en une plainte rauque, grave, émouvante. Son plaisir arrivait jusqu’à moi, en vagues successives, et je sentis à mon tour monter l’orgasme. Mes mains se crispèrent sur les hanches de Mieke au moment où ma semence se déversait en elle par saccades. Elle se pencha sur moi, accrocha mes épaules, ses cheveux encore partiellement humides frôlèrent ma joue tandis que les derniers spasmes de la jouissance me laissaient le souffle court, le cœur battant à tout rompre. Elle accéléra ses mouvements, son halètement emplissait mon oreille. Je serrai les dents, mon pénis devenait douloureux, je ne pourrais plus tenir longtemps.
    
    Mieke dit soudain « Oh oui ! », se redressa les bras tendus et les mains toujours sur mes épaules, murmura quelque chose que je ne compris pas, et je sentis du liquide, mélange de sperme et de mouille, couler sur mon bas-ventre et se frayer un chemin entre mes ...