1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 21/02/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... centimètres de haut. Les premières esquisses étaient de simples crayonnés, puis l’œuvre évoluait, s’affinait et se colorait, pour devenir le magnifique oiseau reproduit sur l’abdomen de notre hôtesse. Le dernier dessin à l’encre était superbe.
    
    — Vous comprenez ce que je veux dire ? questionna Ben. L’œuvre tatouée est mille fois plus belle que ces vulgaires avant-projets sur papier.
    
    Me remémorant la merveille dont il parlait, je ne pus qu’acquiescer. Je me raclai la gorge.
    
    — Vous avez réalisé un tatouage à partir de tous ces projets ?
    — Certainement pas ! Je laisse courir mon imagination, souvent en pure perte puisque ça se termine en un simple croquis à l’encre, dans la plupart des cas.
    
    J’étais abasourdi.
    
    — Vous voulez dire que… jamais personne ne demande à se faire tatouer l’un ou l’autre de ces dessins ?
    — Comprenez-moi bien, commença Ben en s’asseyant sur un tabouret à roulettes. Je n’introduis pas des gens ici pour leur demander de choisir un dessin parmi ceux-là pour que je le leur reproduise sur la peau.
    — Ah bon ? fis-je, incrédule.
    — Je pense vous avoir dit que chacun de mes tatouages est une œuvre unique. Je crée cette œuvre en fonction de la personne qui la portera.
    
    Je commençais à comprendre.
    
    — Si je vous demandais de me tatouer un de ces dessins, vous refuseriez ?
    — Voilà.
    — Vous en créeriez un autre à mon intention ?
    — Sûrement pas !
    
    Il se pencha vers moi, souriant de ma mine étonnée.
    
    — Je ne tatoue que les femmes.
    
    « ...
    ... Évidemment ! » pensai-je. Comment aurait-il pu en être autrement ? Une question me brûla aussitôt les lèvres :
    
    — Ma femme vous a demandé de la tatouer ?
    
    Ben me regarda fixement.
    
    — Oui, dit-il. Comment avez-vous deviné ?
    
    Il se leva prestement, me laissant digérer l’information pendant qu’il rangeait les classeurs dans l’armoire. Il éteignit ensuite les lumières et ouvrit la porte menant au couloir.
    
    — Venez, dit-il. Il est temps de les rejoindre.
    
    Nous regagnâmes l’extérieur et reprîmes la direction du salon de jardin. Les deux femmes étaient toujours sur la balancelle, et nous nous arrêtâmes à quelques pas pour les regarder, tant elles formaient un tableau édénique, dans la lumière dorée du soleil couchant. Elles étaient toutes deux complètement nues. Mieke était allongée sur le dos, la tête relevée par un coussin, et Charline, à genoux entre ses jambes, lui faisait subir un traitement que je savais être particulièrement voluptueux.
    
    Ses mains papillonnaient élégamment sur le corps de son amie en un émouvant ballet, caressant par-ci, massant par-là, soulignant les courbes ou les modifiant brièvement le temps d’une pression des doigts ou de la paume de la main. J’étais fasciné. J’avais déjà eu à maintes reprises l’heureux privilège de goûter à l’expertise de Charline en la matière, et j’imaginais sans peine le déluge de sensations de plaisir et de bien-être qui devait s’emparer du corps de la belle femme blonde étendue sur les coussins de la balancelle.
    
    Les amortis ...
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