1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 21/02/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... tissu éponge au sommet d’une petite pile préparée à cet effet et disposée sur une chaise, un peu à l’écart.
    
    — C’est… c’est prodigieux ! m’exclamai-je en regardant Ben.
    
    J’étais absolument certain que ce chef-d’œuvre était né de sa main et de son imagination, et je ne cachai ni mon respect ni mon admiration devant un tel talent.
    
    — Je suis heureux que cela vous plaise, sourit-il simplement.
    
    Charline restait debout près de moi, visiblement aux anges. Elle ne daigna bouger que lorsque Mieke lui tendit une serviette. Tandis que les deux femmes se séchaient, Ben remplissait les verres, à même le saladier comme il l’avait fait précédemment.
    
    — Ben ! C’est dégoûtant ! gronda Mieke en essayant de garder son sérieux.
    — Oh ! Cette louche, tu sais… fit-il pour s’excuser.
    
    Notre hôtesse nous prit à témoin :
    
    — Même pas capable de se servir d’une louche !
    — C’est un instrument trop grossier pour des mains d’artiste, affirma Charline très sérieusement.
    
    Tout le monde rit et nous trinquâmes à nouveau tous les quatre, à la santé des artistes cette fois. L’alcool commençait à produire ses premiers effets, déliant les langues et chassant les inhibitions, créant un climat de bien-être. Nous écrasions toujours les coussins de nos fauteuils, tandis que nos compagnes avaient repris leur place sur la balancelle. Elles étaient très proches l’une de l’autre, pendant que nous bavardions aimablement, sirotant notre sangria et grignotant quelques biscuits salés en attendant l’heure ...
    ... du repas. Mieke entourait Charline de son bras et Charline, sans la moindre retenue, nichait sa tête au creux de l’épaule de son amie. « Elles ont vachement bien sympathisé ! » pensai-je en les regardant.
    
    Je m’aperçus que ma femme baissait très souvent les yeux vers le ventre de Mieke, comme pour s’assurer que l’oiseau ne s’était pas envolé, et j’eus la très nette impression qu’elle mourait d’envie d’arborer elle aussi un semblable chef-d’œuvre. Elle avait vidé son verre, qu’elle tenait d’une main, l’autre reposant négligemment sur la cuisse fuselée de la compagne de Ben. Le tableau était touchant et, à en croire l’échauffement qui commençait à me taquiner l’entrejambe, plutôt excitant à regarder. Je me tournai vers Ben, qui souriait en les observant, et me demandai s’il connaissait les mêmes sensations. Il dut s’apercevoir que je l’examinais, car il m’adressa un très bref clin d’œil et désigna les deux amies d’un discret mouvement du menton.
    
    Mes regards se portèrent à nouveau vers la balancelle. Doucement, Charline promenait les doigts sur le tatouage de Mieke, comme pour en souligner les contours ou en éprouver le toucher. Mieke, les yeux fermés, la joue appuyée contre la tête de ma femme, laissait faire sans rien dire, les lèvres étirées par un léger sourire.
    
    Plus personne ne parlait. Le soleil déclinant couchait sur la scène une lumière oblique d’un jaune chaleureux, qui assombrissait les creux et mettait les reliefs en valeur.
    
    Ben se leva silencieusement, posa ...
«12...202122...30»