1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 21/02/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... elles étaient assises bas, une jambe se balançant dans le vide et la seconde à demi pliée sur les coussins, dans une curieuse symétrie.
    
    Ben dit quelque chose que je ne compris pas, aussi dirigeai-je vers lui un regard interrogateur.
    
    — Elles sont magnifiques, n’est-ce pas ? répéta-t-il.
    
    Je répondis que oui, sans savoir s’il parlait des deux femmes ou des dalles de la terrasse.
    
    — Ben est un incorrigible flatteur, affirma Mieke.
    
    Elle se leva et se tourna vers Charline, lui tendant la main pour prendre son verre.
    
    — À l’eau ? interrogea-t-elle.
    — À l’eau ! approuva Charline en lui donnant le gobelet de cristal.
    
    Rapidement, elle se débarrassa de sa légère robe d’été et exhiba un superbe maillot de bain deux-pièces d’un blanc brillant, qui contrastait avec sa peau dorée. Mieke avait posé les verres vides sur la table.
    
    — Wouaw ! fit-elle, admirative.
    — On y va ? dit Charline en lui tendant la main.
    
    Elles s’éloignèrent en riant vers la piscine, m’abandonnant là avec Ben. Je m’aperçus que je restais immobile mâchoire pendante depuis quelques secondes, au risque de gober une mouche de passage. J’entendis la voix de Ben :
    
    — Nerveux ?
    
    Je lui jetai un regard sombre, mais me détendis en voyant son sourire. Je lampai une gorgée de sangria.
    
    — Délicieux, appréciai-je.
    — Mieke la prépare très bien, dit-il en vidant son verre.
    
    Il m’invita à faire de même puis, s’emparant de nos deux gobelets, s’en alla les remplir en les plongeant directement dans le ...
    ... saladier.
    
    — C’est plus rapide comme ça, expliqua-t-il en épongeant le fond de mon verre sur une serviette de table avant de me le tendre.
    — Mais moins raffiné, observai-je gentiment.
    
    Nous bûmes un peu. Derrière nous, les deux femmes riaient de bon cœur et je percevais des bruits d’eau remuée. Malgré la chaleur, je n’éprouvais aucune envie d’aller les rejoindre et Ben ne fit aucun geste en ce sens lui non plus. J’admirai le haut de son bras, orné d’un magnifique tatouage.
    
    — Beau travail, dis-je.
    
    Mon admiration n’était point feinte. L’ouvrage était de grande qualité.
    
    — Vous aimez les tatouages ?
    — Je n’en porte pas, répondis-je. L’idée ne m’en est jamais venue. Mais je peux apprécier la valeur d’un travail, et la personne qui a réalisé le vôtre est un artiste de talent.
    
    Le dessin était monochrome, savamment élaboré dans une gradation allant du noir profond au gris moyen. Il représentait une jonque émergeant de la brume. Le tracé en était d’une extrême finesse, composé de minuscules détails que mon hôte me laissa admirer à loisir.
    
    — Il m’a été tatoué par un vieil artisan, à Shanghai. J’ai vécu là-bas une bonne partie de ma jeunesse. Mes parents étaient Britanniques, mais ma mère était Chinoise par son père. J’en ai gardé un goût prononcé pour l’Orient.
    
    Je pensai aux meubles, aux ornements que j’avais brièvement remarqués en traversant la maison.
    
    — Vous avez pas mal voyagé, non ?
    — Plutôt, oui. Nous avons pas mal bourlingué, Mieke et moi, puis nous nous ...
«12...171819...30»