1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 21/02/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... sur les égratignures laissées dans mon dos par ses ongles.
    
    — Tu sais, glissai-je innocemment, j’ai rencontré cet après-midi quelqu’un que tu connais…
    — Oui ?
    — La clim’ est tombée en panne, il faisait étouffant dans les bureaux. Le boss nous a donné congé. Je suis allé me balader un peu au parc.
    
    Je glissais volontairement de côté le début de ma balade, qui m’avait conduit tout droit à la maison !
    
    — J’étais assis sur un banc, enchaînai-je, quand une grande femme blonde, plutôt jolie, m’a abordé en affirmant qu’on se connaissait. C’est une de tes clientes, je me suis souvenu l’avoir déjà croisée ici devant la maison. Elle s’appelle Mieke.
    — Mieke ? fit Charline en arrondissant les sourcils. C’est curieux, tiens, ça !
    — Curieux ?
    — Elle t’a dit, pour samedi soir ?
    
    J’affichai à mon tour une mine interrogative.
    
    — Nous sommes invités, annonça Charline. Dîner au bord de la piscine…
    — La… la piscine ?
    — Oui. Ils habitent de l’autre côté de la ville, elle et son mari. Une très belle villa avec piscine.
    — Et ils nous invitent ? Comme ça ?
    — Comme ça, oui. Tu as l’air abasourdi. Ce n’est pas la première fois que nous sommes invités quelque part, non ?
    
    En effet, ce n’était pas la première fois. Mais dans le cas présent, c’était chez des gens que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam.
    
    — Tu les connais, toi ? interrogeai-je.
    — Bien entendu. Mieke est cliente chez moi depuis longtemps. Nous avons sympathisé.
    — Et… son mari ?
    — Je l’ai déjà rencontré. ...
    ... Sympa, tu verras.
    
    Puisqu’elle le disait ! Je haussai les épaules et m’en fus vers la lingerie, où je choisis un short de toile et un vieux tee-shirt. Samedi, c’était encore loin, et j’aimais autant éviter de me préoccuper d’un futur aussi peu immédiat alors que le présent me mettait déjà copieusement le mental en ébullition. Je m’habillai en me demandant quelle tuile allait me tomber sur la tête dans les prochains jours, glissai mes pieds nus dans des espadrilles et partis vers la cuisine à la recherche d’une canette de bière.
    
    Contrairement à mes appréhensions, aucune tuile n’eut la funeste idée de prendre mon crâne pour cible au cours des jours qui suivirent. J’avoue avoir mis pendant ce laps de temps un maximum de chances de mon côté en évitant les sujets de conversation scabreux, les questions idiotes et les débordements affectifs inopportuns. Ni séance de baise sauvagement improvisée sur et autour du sofa, ni pelotages furtifs dans la cuisine ou ailleurs. Charline était, comme à son habitude depuis près de vingt ans de vie commune, une compagne agréable et gaie, auprès de laquelle je ne connaissais jamais l’ennui. Je ne ressentais aucune envie de gâcher la fête par une attitude agressive ou inquisitrice et, bien qu’il me fût impossible d’oublier les événements du lundi, je me comportai cependant comme s’ils n’avaient jamais existé.
    
    J’avais écarté de mon esprit la curieuse invitation à « dîner au bord de la piscine », estimant sans doute ne devoir y attacher qu’une ...
«12...131415...30»