1. Travail d'artiste (1/2)


    Datte: 21/02/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, init, couple, entrecoup, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... proche tout en remontant les autres doigts entre les fesses humides. Ma langue fouilla le sexe ruisselant, mes lèvres happèrent le bourgeon dilaté.
    
    Charline frémit lorsque mon pouce s’introduisit doucement dans son anus. Mon autre main partit en exploration, glissa sur le ventre, atteignit le galbe d’un sein, caressa le mamelon érigé. Je sentis le corps de ma bien-aimée se tendre à l’extrême, se crisper sous la montée du plaisir. Je ralentis les mouvements de ma langue, m’emparai du téton, le fis jouer entre mes doigts. Charline poussa un petit gémissement et j’arrêtai mes caresses, accueillant sur ma langue et autour de mon pouce les spasmes de sa jouissance. Après quelques secondes d’immobilité, je me redressai, le menton et les joues luisants de bave et de mouille, serrai mon épouse dans mes bras et l’embrassai à pleine bouche.
    
    — Tu sens la foufoune, observa-t-elle.
    — Oui, mais c’est la tienne.
    
    Ces mots avaient à peine franchi mes lèvres que je les regrettai. Ils devaient sonner comme de la provocation, aussi guettai-je immédiatement la réaction de Charline. Elle se contenta cependant de pouffer de rire.
    
    — Tu me rassures, fit-elle en me regardant droit dans les yeux.
    — Ah bon ? articulai-je, abasourdi.
    
    C’était moi qui n’étais pas rassuré ! Je sentis mon ventre se crisper. Elle y allait fort ! Et moi qui voulais m’abstenir de la provoquer, alors que dans le genre, elle ne manquait pas de culot ! Comment pouvait-elle faire montre d’un tel aplomb, d’une ...
    ... telle sérénité, alors qu’elle me trompait sans vergogne sous notre propre toit ?
    
    — Je craignais de sentir mauvais, expliqua-t-elle en riant.
    
    Elle se suspendit à mon cou, nouant les jambes autour de ma taille.
    
    — Vas-y ! s’exclama-t-elle. Colle-moi au mur ! Défonce-moi comme on voit dans les films !
    — Tu vas trop au cinéma, observai-je.
    — Pardonne-moi, je te casse l’ambiance avec mes conneries, s’excusa-t-elle.
    
    Je n’aurais pas exactement appelé cela l’ambiance, mais si elle était loin d’être cassée, elle avait quand même baissé d’un cran !
    
    — Prends-moi comme tu veux, insista Charline.
    
    Elle n’en resta pas moins fermement accrochée à mes hanches. Je l’emmenai ainsi jusqu’au salon et nos corps enlacés churent sans ménagement sur le divan de cuir, qui recula d’un demi-mètre en protestant bruyamment.
    
    — Ah ! s’exclama Charline.
    — Désolé, c’est frais ! lui répondis-je à l’oreille en ricanant.
    
    Nous desserrâmes légèrement notre étreinte. Je lui baisai le front tout en lui effleurant la tempe du bout des doigts, repoussant une mèche de cheveux.
    
    — Je t’aime, me dit-elle.
    
    Elle avait l’air parfaitement sincère. Ses yeux brillaient. Elle me sourit, son regard vert sombre dans le mien, et je sentis une bouffée de tendresse m’envahir. Je n’arrivais pas à lui en vouloir. J’étais heureux en sa compagnie, je ne désirais rien d’autre que vivre avec elle, toucher son corps, l’embrasser, lui donner du plaisir et y prendre le mien. J’étais peut-être stupide, naïf ou trop ...
«12...91011...30»