1. Découverte


    Datte: 25/02/2019, Catégories: fh, grp, couple, couplus, boitenuit, fsoumise, hsoumis, Oral préservati, fsodo, hsodo, BDSM / Fétichisme exercice, Auteur: RobertAnne92, Source: Revebebe

    ... froid est largement étalé, je comprends ce qui va se passer.
    
    Un regard à ma femme confirme mon soupçon. Un instant j’envisage de fuir, mais la seconde suivante la raison l’emporte : je perdrais définitivement son amour si je n’étais pas capable d’accepter ce que je lui demande. Un flash, et je reviens quinze ans en arrière, cette soirée où Arthur avait doucement envahi mon cul avec sa bite.
    
    Une pression, douleur qui irradie mais disparaît aussi vite qu’elle est venue. J’attends qu’il avance pour m’occuper, mais rien ne se passe. Oh, plutôt si : je sens son ventre sur mes fesses et, mais oui, ce sont des couilles d’homme qui frappent et concurrencent les miennes. Il est en moi, et c’est seulement maintenant que je sens cette chose, longue, dure, énorme qui m’encule.
    
    Tout me revient à l’esprit ; cette bite qui dilate mon cul, c’est ma « madeleine de Proust ». Vous savez, les souvenirs qui reviennent juste par la sollicitation des papilles ; eh bien moi, c’est ma première sodomie qui se rappelle à moi.
    
    Lorsqu’Arthur m’avait enfilé, avec préparation et délicatesse, c’est bien sûr sa queue que j’ai physiquement ressentie dans mon cul, cette queue qu’il activait lentement au début, mais que très vite il a transformée en piston pour me bourrer grave. J’étais trop jeune pour comprendre pourquoi j’avais eu tant de plaisir de cette sodomie, et des suivantes d’ailleurs.
    
    Ce soir, je sais. C’est le changement de statut, le passage de « baiseur » à « baisé » qui m’avait ...
    ... donné tant de jouissance. C’était lui qui était le maître de mon corps, lui qui décidait de tout : la profondeur, la vitesse, enfin tout ce qui fait une bonne baise ; et c’est moi qui subissais, mieux, qui étais le réceptacle. Et sa semence ! La surprise de sentir son sperme inonder mon fondement. L’angoisse d’un instant que mon intestin avait fait des siennes avant de comprendre que c’était son jus qui coulait sur mes cuisses alors qu’il me pistonnait toujours.
    
    Je regarde Sophie mais elle ne me voit pas. Pascal la besogne et elle apprécie, si j’en juge par ses soupirs et son petit sourire ; mais elle semble ailleurs, ses yeux rivés au plafond. Si, à notre arrivée, les miroirs m’ont troublé et même déstabilisé, j’avais fini par les oublier ; mais maintenant, je sais ce qui attire son attention : le plafond doit lui fournir une vue imprenable sur mes fesses et ce qui s’y passe. Il me suffit de regarder devant moi, et les réflexions multiples me fournissent les images.
    
    C’est comme si je regardais un film où un Black bien membré fait disparaître sa queue noire et luisante dans le fondement de son amant. Un film en 3D ; mieux, en 4D car, lorsque je vois l’engin avancer jusqu’à disparaître, je suis aux premières loges et c’est mon cul qui s’y colle.
    
    Une main agrippe la mienne. C’est Sophie, et nous échangeons un regard complice mâtiné d’amour et de plaisir. Nos amants aussi semblent complices, ou tout le moins jouent le jeu de la synchronisation parfaite. D’un œil, je vois ...