Il est temps de tout dire 2
Datte: 22/02/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: SabineG, Source: Hds
... mon mari avait mieux à faire. J’avais bien eu quelques flirts, rien de plus sérieux que des effleurements ou des regards appuyés, pas même un baiser, mais déjà assez pour m’enflammer et humidifier à nouveau le coton de mes culottes sages.
Le calme avant la tempête ou plus anatomiquement vrai : la traversée du désert.
Et puis j’ai rencontré Alain.
Alain…
Je pense que c’est son sourire qui m’a faite chavirer. Il n’était pas particulièrement beau, pas un top model certainement mais serein, confiant et … souriant. Nous avons échangé un peu par hasard sur l’interminable durée d’attente à un guichet puis il m’a invitée à boire un café pour « ne plus perdre de temps ». Naïvement j’ai accepté.
A table son sourire s’est lentement glissé en arrière-plan pour laisser la place à son regard. Profond, attentif, inquisiteur, il scrutait mes moindres gestes, le plus discret frémissement de mon nez ou de ma bouche comme un prédateur face à sa proie. J’en étais gênée mais aussi flattée et pour tout dire excitée. Au moment de payer l’addition ses doigts ont effleuré le dessus de ma main puis il a encerclé mon poignet entre son pouce et son index. Fermement mais sans violence.
- Viens.
Nous sortîmes. Il marchait vite et j’avais du mal à le suivre avec mes escarpins, mon poignet toujours sous son emprise. Le quartier défila comme au milieu d’un caléidoscope embrumé au rythme de mes talons claquant sur le bitume. La réception de l’hôtel ne me laissa guère plus de souvenir ...
... mais l’ascenseur oui.
Les portes à peine closes il m’embrassa à pleine bouche, sa langue forçant son chemin en moi, au moins au début, car je me surpris rapidement à la sucer avec délectation. Ravi de ma réaction il m’appuya sur les épaules pour me faire plier les genoux et m’accroupir face à la masse ronde lovée sous son pantalon. Je savais ce qu’il attendait de moi mais je dus me relever dans l’urgence au moment où l’ascenseur s’arrêta. Il sourit de ma docilité et reprit mon poignet entre ses doigts plus fermement cette fois.
Dans la chambre il me plaqua violemment contre la porte d’entrée maintenant mes bras au-dessus de ma tête d’une main pendant que l’autre fouillait ma toison sous ma culotte de coton. Il m’embrassait, me mordillait le cou, l’oreille, la lèvre. Ses doigts experts me caressaient le clitoris avec précision et ferveur. J’étais trempée, frémissante, offerte, honteuse et libérée. Lorsqu’il glissa deux doigts en moi je jouis. Une explosion lumineuse de pur plaisir. Un simple cri et mon corps tout entier accroché à son index et à son majeur.
- Tu en avais besoin, hein ?
J’étais paralysée de honte ou prête à m’enfuir à toutes jambes, je ne sais plus. Peut-être même les deux. Il ne me laissa pas le choix. Heureux de sa toute nouvelle emprise sur moi, il me remit en position accroupie, cuisses largement ouvertes perchée sur mes talons face à sa braguette.
- Finis ce que tu as commencé, petite salope.
« Petite salope » oui. Une révélation. Le mot, le ...