Les Bonheurs de Sophie (10)
Datte: 21/02/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Modianorouge, Source: Hds
... elle.
- Oui bien sûr, mais…
- Elle ne pourra plus nier qu’elle est votre chose docile. Vous avez peur de ne pas être à la hauteur ?
- Mais si ! Les salops vont pouvoir se rincer l’œil !
- J’en étais sûr. Vous allez en faire des jaloux. Elle ne va pas se dérober au moins ?
- Ô non ! J’en fais ce que j’en veux.
- Si vous voulez mon avis, pour bien la tenir, n’hésitez pas à être sévère, qu’elle sache qui est le maître. Et si elle la ramène un peu trop, quelques baffes. Ça leur fait le plus grand bien.
- Vous êtes sur ?
- Je ne vois pas d’autre moyen de les dresser. »
Décidemment ce type est un salop. Mais Phil est embarqué. Impensable de reculer maintenant ! Il est comme pris au piège. La guerre qu’il a engagé contre les sentiments de Sophie ne peut s’achever que par un assujettissement intégral. Et il s’accroche au vain espoir que cette aliénation puisse un jour se confondre avec de la passion.
Sophie va-t-elle craquer ? La situation est critique. Après les règles, la libido joue au yoyo. Nouvelle plongée vers l’abime, suivi d’une remontée vers les cimes.
La sensualité de la jeune fille est exacerbée ; le porc de plus en plus abject :
« Tu es de nouveau une chienne en chaleur, hein ? Interdiction absolue de te branler ! Sinon, Sophie, je te garantis que tu vas dérouiller grave. Je te donnerai ta récompense quand je le l’aurai décidé. Pas avant. Compris petite pute ? »
Mortifiée, elle se tait.
Une petite gifle humiliante :
« Tu aimes ...
... te faire baffer ton adorable petite gueule ? Hein ? Non ? Alors réponds !
- J’ai compris. »
Elle le déteste, c’est évident. Alors, encore une gifle, plus appuyée celle-là. Phil ne peut l’autoriser à exprimer son aversion pour lui. Ce serait inadmissible ! Il en souffrirait trop :
« J’ai compris qui ? A qui tu parles chiennasse ?
- J’ai compris… Monsieur. »
Elle encaisse mais devient hyper sensible. Ce jour-là, elle pleure pour un oui pour un non ; sans raison, une remarque insignifiante d’un camarade, un enseignant qui la félicite pour ses notes et elle fond en larme. Le soir, mutique face à sa mère qui, bien sûr, ne comprend pas une telle attitude, elle essuie des reproches et des cris. Elle s’enferme dans sa chambre. Seul, le sommeil l’arrache à l’affliction, seul le souffle de l’ange la dépouille des turpitudes.
Et au réveil, elle se souvient de son enseignement. La parole est gravée dans sa mémoire :
« Par le renoncement tu triompheras. A l’heure de ta consécration, pour mieux L’accueillir, tu repousseras de toutes tes forces ce que tu désires. »
Et maintenant, le paroxysme… Taraudée dès le réveil, sans répit, la fièvre entre ses cuisses, le sexe moite, humide, qu’elle soit assise, qu’elle marche, qu’elle s’allonge sur son lit, le geste le plus anodin est prétexte à des frottements lubriques. Le coton de sa petite culotte, si vite imbibé, colle à sa vulve. Le soutien-gorge comme un joug écrase les mamelons, hyper sensibles, les tétons qui, presque ...