1. Une chance de cocu 9


    Datte: 20/02/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Accent, Source: Hds

    Voilà que les occasions de relations sexuelles se multiplient. Marié je les ignorais. Cocu, je suis devenu chasseur à mon tour. Cela m'ennuie pour Violette. Par respect pour ses soins attentifs, je limite mes rapports extra à un par voyage, en principe le deuxième des trois ou quatre jours de la mission. Je ramasse plutôt des filles bien habillées, j'ai appris à distinguer les professionnelles à éviter des autostoppeuses ordinaires. Je n'importune pas celles quine manifestent pas d'intérêt pour ma personne. Mais j'ai une chance de cocu, généralement je fais de belles rencontres
    
    Une fois j’ai failli refuser l'offrande spontanée. La jeune fille m’avait ému par sa candeur. Elle s‘appliquait à m’embrasser, restait maladroite. Elle avait insisté pour que je sois doux, avait tenu à s’allonger sur le dos. Devant ma verge elle avait eu l’air étonnée, l’avait caressée avec embarras. Elle me demandait de la prendre. Je tenais à la préparer. La tête calée entre ses cuisses soyeuses, je léchais les lèvres où affluait son sang, décapuchonnais un clitoris minuscule de la taille d’un petit petit pois, effleurais d’un index curieux les lèvres internes à peine mouillées de son fluide sexuel, cherchais du bout du doigt le passage qui conduit au septième ciel et me heurtais à un obstacle inattendu. Elle dut m’avouer qu’elle comptait sur moi pour la déflorer. Je lui rétorquais qu’elle devrait garder sa virginité pour un mari ou un fiancé qui saurait apprécier ce don précieux et rare. Elle se ...
    ... mit à pleurer.
    
    Je ne sais qui lui avait dit qu’un camionneur était tout indiqué pour ce service délicat. Les légendes sans fondement sont plus tenaces que toutes les bonnes raisons que je pouvais objecter. Ses larmes eurent raison de mes scrupules. La chose ne fut pas facile. C’est en levrette que je réussis à percer la fine peau qui barrait l’accès. Chaque essai échouait à cause des gémissements de l’impétrante. Je reculais, elle cessait de geindre et me demandait de persévérer. L’exiguïté de la couchette rendait la prise difficile.
    
    Pour finir, mes deux mains fortement ancrées sur ses hanches, avec l’aide de ses doigts qui séparaient les chairs de la vulve, je gagnais un centimètre et soudain la barrière céda. Le cri de douleur fut heureusement couvert par le ronronnement d’un camion qui arrivait. La suite ne fut pas gaie. Elle exigea une pénétration complète, mais se plaignit d’une douleur brûlante. Il fallut s’arrêter, recommencer, atteindre dans un canal resserré par la tumescence du vagin le fond du puits. Le plaisir escompté par la donzelle fuyait. Nous avons pris une douche et sommes remontés dans le camion. Plus détendue, heureuse de m’avoir convaincu, Sonia connut enfin la vague d’un orgasme avare. Désormais elle n’aurait plus peur du loup.
    
    Ainsi donc, sans véritable amour, je répétais de plus en plus fréquemment les gestes de l’amour. C’était le sexe pour le sexe. Je collectionnais les berlingots comme d’autres collectionnent les timbres, avec le souci de ...
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