L'arrivée (1)
Datte: 20/02/2019,
Catégories:
fh,
frousses,
amour,
Masturbation
pénétratio,
québec,
amourpass,
Auteur: Ed Benelli, Source: Revebebe
... séparer, même s’il s’agit d’une frontière de 6000 km d’océan.
Je ne sais pas si elle a lu dans mon malaise. Son visage se rapproche et ses lèvres soyeuses et chaudes se posent dans mon cou.
— Tu m’as manqué, dis-je en serrant ses doigts.
Sur ma peau, j’ai senti son sourire ourler ses lèvres.
— Tu m’as manqué aussi.
Feu rouge.
Je me tourne, attrape ses lèvres dans les miennes et l’embrasse encore et encore.
On me klaxonne. Je redémarre. Aux détours de plusieurs baisers nous atteignons mon appartement vidé de ses habitants. Sophie entre et se dirige vers la chambre en sachant très bien où elle va, pose son bagage à main et passe aux toilettes. J’en profite pour vider la voiture de ses valises, que je pose dans le salon. Je la rejoins.
Sophie, cette splendeur, est étendue de tout son long en travers du lit, ses cheveux roux explosant autour de son visage. Ses yeux sont clos et profitent du calme. Ses bras derrière sa tête, ses doigts bougent délicatement et ses pieds remuent doucement dans le vide. Son chandail découvre à peine une bande de peau sur laquelle je me jetterais bien comme un fauve.
Je m’agenouille près de ses jambes qui pendent dans le vide. Ma paume s’enroule autour de la cheville pour délicatement retirer la chaussette. La peau est chaude, je travaille le pied de mon autre main, le soutenant dans les airs.
— Non arrête, c’est pas bien, c’est sale.
— Mais non, j’irai me laver les mains c’est tout.
Évidemment, Sophie abdique. Son ...
... corps n’a plus la force de résister et sans doute son esprit n’en a pas l’envie. Alors je continue de masser allègrement, puis dépose le pied sur ma cuisse pour me saisir de l’autre. Mes doigts refont le même manège et les légers soupirs qui crèvent le silence commencent à me donner certaines idées (que j’avais déjà avant). Massage de l’arrière des mollets, des genoux avec un peu de gloussements, des cuisses.
Ses cuisses. Elle les ouvre légèrement autant pour me laisser les prendre en main que pour me donner goût de plus. Parce que cette fois, cette beauté s’est redressée sur ses coudes et me toise d’un sourcil froncé et le visage incliné. Son sourire est presque carnassier et enjôleur. Mes mains s’infiltrant sous le vêtement, la faisant frissonner, je bécote longuement son ventre, j’agace son nombril et glisse mes bras entiers contre elle.
— Et si je m’attaquais un peu à ton plaisir à toi ?
J’entends son sourire, je sens ses doigts dans mes cheveux. Mes doigts se lancent au travail avec acharnement sur la fermeture du jean. Dès qu’il est entrouvert, son bassin se soulève pour me permettre de lui retirer son pantalon. Sa main se crochète derrière ma nuque pour mieux me tenir les cheveux et à la fois, me faire relever le visage vers le sien. On s’embrasse à nouveau. Cette fois comme des amants en diète depuis trop longtemps.
Tout en l’embrassant, mes doigts font glisser le jean par terre, parcourant tout le velouté de sa peau. Nos langues se bataillent un espace dans ...