Week-end chez une amie
Datte: 20/02/2019,
Catégories:
fh,
grp,
copains,
fête,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
nopéné,
ecriv_f,
Auteur: Madeleine, Source: Revebebe
... fois prête, j’enfilai mes chaussures à talons aiguilles et mon cache-cœur favori au col délicatement bordé de fourrure noire. Une dernière touche de parfum, Organza, et j’étais prête.
Plutôt satisfaite du résultat, je m’observai dans le miroir : grande, les cheveux longs et brun-noir, les yeux verts, une taille fine et une cambrure mettant en valeur ma silhouette, une poitrine généreuse… Hum jolie, oui, mais toujours si célibataire…
Ma clé à la main, je commençais à descendre les escaliers, quand je pris conscience d’une présence dissimulée dans l’ombre du palier suivant. Une voix grave s’éleva alors que je tentais de sonder l’obscurité.
— Bonsoir.
J’hésitai un temps avant de répondre, j’étais chez une amie, elle recevait toujours beaucoup de monde, donc pas de risque que ce soit un voleur… Mais tout de même, rester là, tapi dans l’ombre, ce n’était pas une attitude courante. Je me décidai, méfiante :
— Heu… Bonsoir ?!
Un éclat de rire salua ma réponse. Quelle voix chaude et rauque…
— Il semblerait que je vous aie fait peur ! dit-il en faisant un pas vers la lumière.
— Vous avez de la chance que je n’aie pas hurlé de terreur, oui !
De nouveau un franc éclat de rire salua ma réponse. L’homme apparut enfin dans la lumière. Grand et brun, il portait un pantalon noir et une chemise couleur lie de vin. Avec un regard pétillant et de légères rides au coin des yeux, il devait avoir la quarantaine. Il se présenta en prenant un air faussement chagriné ...
... :
— Je suis David, un vieil ami d’Isabelle, elle m’a envoyé voir si tout allait bien pour vous. Je ne voulais pas vous effrayer, je suis désolé, dit-il en me tendant la main.
— Eh bien David, je suis enchantée de vous connaître, je m’appelle Madeleine. Je ne pensais pas avoir pris tant de temps pour me préparer…
— Le résultat est parfait en tout cas… glissa-t-il en entourant ma taille de son bras gauche. Vous permettez ?
Après tout, ce séjour ne commençait pas si mal… J’acceptai tout en rougissant malgré moi.
Le hall me paraissait bien lumineux après la pénombre des escaliers.
Dans un sursaut de timidité, je me détachai de lui et le remerciai :
— Nous y sommes ! Merci de votre galanterie, je pense pouvoir avancer sans risque maintenant.
Je marchais d’un pas décidé vers la porte du petit salon, talonnée de près par mon cavalier qui me devança pour ouvrir la porte et m’offrir son bras.
La pièce qui s’ouvrait devant nous était toute en longueur, composée de nombreux sofas recouverts de plaids en fourrure, elle était éclairée par quelques bougies et un gigantesque feu de bois. La musique douce et mélancolique (« Summertime » interprétée par Armstrong) rajoutait à cette ambiance très particulière une note intemporelle.
Isabelle et ses invités dansaient avec indolence. Une quinzaine de personnes étaient sur la piste, seules deux ou trois étaient assises sur les canapés.
David m’invita à l’accompagner vers le bar. J’acceptai tout en me détachant de son ...