1. CHAPITRE 6 : Week-end


    Datte: 14/01/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Cramache, Source: Hds

    ... renforcent. J’aime ce garçon qui devient plus fort. Il ne parle presque plus de son porc d’ex, sauf pour l’insulter. Son cœur n’est plus brisé, il l’a reconstruit, et je suis devenu le ciment qui l’a consolidé. Je n’ai plus peur de mes sentiments ni de le toucher, j’ai relevé le défi, il est guéri et il a gagné mon cœur. Je n’ai toujours pas la certitude que notre histoire du-rera, mais je fais tout pour cela. Je veux finir ma vie avec lui, et je prépare un week-end romantique.
    
    -Où est-ce que tu m’emmènes ?, me demande-t-il avec impatience.
    
    -C’est une surprise, et ne touche pas ce bandeau, ou je t’attache aussi les mains.
    
    -C’est une promesse ?, lance-t-il joyeusement.
    
    -On verra ce soir, répliqué-je émoustillé.
    
    La radio diffuse une musique douce. Cela fait une heure qu’on roule, et que Syl-vain est aveugle, et ça m’excite. Ça fait quelque temps que j’a envie de tester le sexe en aveugle avec lui. En fait, je veux tester certains trucs, ce week-end. Ma main serre sa cuisse et remonte vers son sexe. Je me dis qu’on pourrait faire une pause coquine, on ne s’est pas encore touché. Il a dormi chez lui, la nuit der-nière, il a fini à vingt-deux heures. Ça m’a arrangé, j’ai pu tout préparer pour ce voyage. A neuf heures, j’étais chez lui, et je faisais son sac avant de le réveiller d’un baiser. Il a grogné un peu avant de s’enthousiasmer pour ce voyage.
    
    Je me retiens, on est presque arrivé, plus qu’une demi-heure de route. Pourtant, je laisse ma main sur sa jambe ...
    ... pour attiser son désir, et le mien. Il soupire d’envie, comme chaque fois qu’on se touche. Je ne quitte pas la route des yeux, et ma main tâte sa cuisse ferme. Sylvain met fin à ce petit jeu en tapotant ma main. S’il y a une chose qu’il n’aime pas, ce sont les mystères, agrémentés de mes tentatives de séduction pour détourner son attention. Je jette un œil à son visage, il sourit largement, et il a les pieds nus, pour moi. C’est sa petite ven-geance.
    
    Nous arrivons enfin. J’aide Sylvain à descendre de voiture et le guide le long de l’allée. Il retire son bandeau et ouvre grand les yeux. J’ai loué un petit chalet en rondin de bois à la montagne, un peu à l’écart de la ville. La vue sur les monts d’Auvergne est splendide. J’ouvre la porte, et on entre directement dans le sé-jour où un feu brûle dans la grande cheminée. Un canapé immense attend sage-ment qu’on s’assoit dessus, les jambes posées sur l’un des poufs moelleux. A gauche, on trouve le coin repas composé d’une cuisine équipée et d’une table avec deux chaises. Le parquet craque sous nos pieds, j’adore. Ça sent le feu de bois.
    
    La chambre et la salle de bain sont au fond. On prend nos sacs dans le coffre et la glacière. Le lit en chêne est King Size avec un baldaquin, il y a aussi une com-mode et un écran plat géant. Un tapis rouge sang donne une note de couleur à ce décor de rêve. Sylvain teste les ressorts du matelas et je l’aide. On s’allonge en riant comme des enfants, ce que nous sommes un peu. Il pose sa tête sur ...