1. Le stagiaire italien


    Datte: 16/02/2019, Catégories: fh, fplusag, jeunes, extracon, Collègues / Travail cérébral, intermast, Oral pénétratio, confession, coupfoudr, amourpass, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    Tous les semestres, nous accueillons, dans le service, un nouveau stagiaire. Ce sont en général des étudiants en deuxième ou troisième année d’écoles de commerce variées. Je préfère les garçons, avec lesquels il est plus facile de travailler, que les filles, souvent sources d’embrouilles, surtout avec mes collègues masculins. Cette année, l’élu est le neveu de notre associé italien. Comme d’habitude, je suis chargée de sa bonne intégration dans l’entreprise et de lui faciliter les formalités d’embauche.
    
    Lorsque le DRH m’appelle, en ce lundi matin, dans son bureau, je suis étonnée de la différence de style de mon nouveau protégé par rapport aux stéréotypes habituels. Il est plus jeune, tout juste dix-neuf ans, et n’a rien de l’habituelle tenue un peu coincée des stagiaires nouvellement embauchés, style costard-cravate.
    
    Grand, plus d’un mètre quatre-vingts, mince, voire maigre, il a cette espèce de nonchalance vestimentaire très en vogue des italiens, mélange d’harmonie et de négligé étudiés. Je suis frappée par la blancheur de son teint, qui contraste avec sa lourde chevelure brune et bouclée et ses yeux noirs encadrés par des sourcils marqués. Une barbe de trois jours savamment entretenue creuse ses pommettes. Son regard est vif et fureteur, sa silhouette élancée, il a un casque de moto à la main. Il s’appelle Dino…
    
    Je perds la journée à l’assister dans toutes ses démarches d’intégration, cantine, bureau, ordinateur, formalités, etc. Il est réservé et peu bavard ; ...
    ... quand il parle, dans un français impeccable, je perçois une charmante pointe d’accent qui sent bon l’ail, le soleil et l’huile d’olive ! Il n’est qu’en première année, en France pour un semestre, et son mémoire porte sur la gestion et l’optimisation des stocks de pièces de rechange. Mon rôle est de le parrainer dans ses démarches au sein de la société et des fournisseurs.
    
    Le lendemain, je reprends le cours normal de mes activités. À l’heure du déjeuner, Sandrine vient me chercher dans mon bureau pour aller à la cantine. Elle est la collègue avec laquelle je m’entends le mieux. Secrétaire de direction au sein des services commerciaux, c’est une blonde pétulante, à la quarantaine épanouie et soutenue par la chirurgie esthétique ; divorcée, mère de deux adolescentes, elle multiplie les conquêtes masculines, même au sein de l’entreprise selon certaines (mauvaises) langues. Elle écume, pendant ses congés, tous les hommes plus ou moins célibataires des différents Club Med au bord de l’eau qu’elle fréquente. Aujourd’hui, je la sens particulièrement excitée :
    
    — Ton nouveau petit stagiaire, c’est un caramel tropical, Élodie ! Il a une vraie gueule d’ange, j’en ai la chair de poule ! En plus, les hommes italiens font, m’a-t-on dit, de merveilleux amants !
    
    Je m’esclaffe, Sandrine est décidément incorrigible avec tout ce qui porte braguette, et lui rétorque :
    
    — Tout doux, ma belle, ce pourrait être ton fils !
    — Oui, mais ça ne l’est pas ! Et je ne fais que des filles !
    
    Nous ...
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