1. Candaulisme, quand tu nous tiens...


    Datte: 13/02/2019, Catégories: fhh, Auteur: Cooldu78, Source: Revebebe

    ... mienne ?
    
    M : — Holà ! Nous travaillons ensemble, je t’apprécie beaucoup, mais ça me gêne un peu.
    
    Il insista.
    
    M : — Bon, OK, mais trois conditions : a) en fin d’après-midi, je ne veux pas rentrer tard chez moi ; b) qu’elle sache pourquoi je viens, et enfin c) que tu me laisses une bonne trentaine de minutes seul avec elle.
    
    Rendez-vous fut donc pris.
    
    À 17 h 30 environ je sonnai chez eux, un petit bouquet de fleurs à la main. Holà, l’accueil ! Sourire un peu en biais de madame, un bonjour du bout des lèvres : le cas m’avait l’air difficile. Quelques mots, conversations banales ; bref, c’était mal parti !
    
    J : — Je vais promener le chien, dit-il d’un air tout penaud.
    
    Ça y était, j’étais en face de madame (Corinne : ce sera C).
    
    C : — Je sais très bien pourquoi vous êtes là : me convaincre, n’est ce pas ? Vous aussi, vous avez forcé votre femme à faire ce genre de truc ?
    
    Il fallait que je réagisse sévèrement.
    
    M : — Chère Corinne, dans un premier temps, dites-vous « mon homme » ? Non : vous dites « mon mari ». Alors je dirai « mon épouse », et sachez que je ne l’ai pas forcée : nous en avons parlé longuement ; elle a bien voulu essayer, et ça ne lui a pas déplu. Quant aux « rencontres », c’est elle qui choisit ; et sans être devenue une « Marie-couche-toi-là », on peut dire que l’élève a maintenant dépassé le maître.
    
    Ça l’a calmée.
    
    M : — Pourquoi, allez-vous me demander ?
    
    Je lui expliquai ce que j’avais dit à Jérôme : l’habitude, le ...
    ... train-train, le côté pépère-mémère pour l’hygiène sans effort particulier ; ce n’est pas qu’il n’y a plus d’amour, ça ne veut pas dire ça, qu’il n’y a plus d’amour, non : c’est la « faute » au temps qui passe.
    
    Vous remarquerez, chers lecteurs, qu’il n’y a pas de tutoiement. Je continuai donc :
    
    M : — Corinne, c’est simple : enlevez vos sous-vêtements, donnez-les-moi. Je me retourne si vous le souhaitez.
    
    C : — Pourquoi ?
    
    M : — Je vous expliquerai après.
    
    Je me retourne un peu et suis quelque peu surpris lorsqu’elle s’exécute et me remet ses dessous.
    
    M : — Je vous explique maintenant : s’il doit y avoir complicité entre vous et Jérôme, elle doit aussi être présente entre vous et moi. Voici mon numéro de portable. Nous sommes jeudi ; appelez-moi lundi ou mardi car, à mon avis, vous aurez des choses à me dire. Si Jérôme vous pose des questions sur ce strip-tease improvisé et que vous en rajoutez, dites-le-moi.
    
    Jérôme rentre.
    
    J : — Ça va ?
    
    M : — Oui, très bien ; ton épouse est sensationnelle, et elle a de très beaux sous-vêtements.
    
    Et je joins le geste à la parole en les lui montrant. Interloqué, le Jérôme !
    
    J : — Comment tu as fait ? Vous avez fait quoi ?
    
    M : — Nous avons parlé, tout simplement ; ce n’est pas à moi de donner des détails : c’est à Corinne. C’est devenu, sur ta demande, votre problème ; moi, je vous quitte et vous souhaite un bon week-end.
    
    Je pris congé après les avoir salués.
    
    En toute franchise, je tus cet épisode à mon épouse ; pas la ...