Roméo et Juliette - Le spectacle de fin d'année - Acte III
Datte: 12/02/2019,
Catégories:
fff,
hh,
fffh,
jalousie,
chantage,
dispute,
Oral
pénétratio,
hsodo,
théatre,
Humour
théâtre,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... sucer.
Alberto (amusé) : Tu n’as pas aimé ?
Roméo : Franchement ? Non !
(Un silence.)
Alberto : Si t’as nulle part où aller, tu peux venir à la maison.
Roméo : C’est ça, pour que tu m’encules… C’est hors de question ! De toute façon, il faut que j’aille voir Juliette, il faut que je règle ça…
Alberto : Je veux pas être chiant, mais il est possible qu’elle soit passablement agacée quand même…
Roméo : Comment ça ?
Alberto : Ben… quand elle m’a contacté pour me demander de te surveiller, elle m’a déjà donné l’impression de pas avoir top confiance en toi. Et là, avec ça…
Roméo : Mais quoi, avec ça ! Y a rien eu, là ! Si t’avais pas débarqué…
Alberto (l’interrompant) : Si j’avais pas débarqué, t’aurais sauté Johanna…
Roméo : Pffff !
(Un silence.)
Alberto : Bon, enfin, si t’as besoin, tu peux dormir chez moi.
Roméo : Mouais, okay. Je te tiens au courant. Allez, je file. À plus.
Alberto : Bon courage.
(Ils s’éloignent, chacun d’un côté.)
Acte III, scène 4
Mardi 20, 22 h 50
L’appartement d’Alberto
(Alberto)
(Alberto est assis et somnole dans un fauteuil, devant la télévision. Une sonnerie de téléphone retentit et le fait sursauter. Il se lève pour décrocher.)
Alberto (pâteux) : Allô ? … Ah, salut Roméo. … Eh ben… ouais, bien sûr, je te l’avais proposé… … Okay, à tout de suite.
(Il raccroche, repose le téléphone et se frotte les yeux, puis se dirige vers le coin cuisine pour préparer du café. On frappe à la ...
... porte.)
Alberto (fort) : Ouais, vas-y, entre !
(Roméo entre, piteux et hagard, avec un petit sac de voyage. Il s’avance jusqu’à un fauteuil où il se laisse choir en soupirant.)
Alberto : Alors ?
Roméo : Pffff !
Alberto : Je te fais un café ?
Roméo : Elles m’ont foutu à la porte.
(Alberto apporte une tasse fumante à Roméo.)
Roméo : Merci. Et j’avais oublié, mais Siriac et Cassandra sont en vacances. Du coup, je veux bien que tu m’héberges pour la nuit, oui…
Alberto : Oui, oui, pas de problème.
(Un silence.)
Alberto : Mais… euh… tu… tu veux que j’aille leur parler ?
Roméo (souriant avec cynisme) : Non, inutile, je crois qu’elles en ont autant après toi…
(Un silence.)
Roméo : Ainsi qu’après la pauvre Johanna…
Alberto : Et Flora ?
Roméo : J’en sais rien, elles m’en ont pas parlé.
(Un silence.)
Roméo : Oh, putain ! Elles me gonflent, n’empêche, toutes ces nanas !
Alberto (battant des cils avec amusement) : Si je peux t’être d’un quelconque réconfort…
Roméo (rigolant) : Euh, ouais, non, mais elles me gonflent pas encore à ce point-là, hein…
(Un silence.)
Roméo (le regard dans le vague) : Cela dit… en y réfléchissant…
(Alberto l’observe avec incompréhension. Roméo relève les yeux, et les plonge dans ceux d’Alberto. Puis il prend une profonde inspiration et déboutonne son pantalon. Alberto, incrédule, hésite en le dévisageant.)
Roméo (lui tendant la main, visiblement avec un effort) : Tu viens ?
(Alberto dépose sa ...