1. La fille qui voulait voir la mer.


    Datte: 10/02/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Lesbienne Auteur: mia-michael, Source: xHamster

    ... toute façon… Elle peut me traiter de négresse, d’esclave ou même de singe, qu’est-ce que j’en ai à faire?? D’ailleurs, quand j’ai eu besoin d’un coup de main, j’ai pu compter sur elle. Les choses ne sont pas blanches ou noire, Mona.
    
    Je réponds en imitant son accent : « Oui Maitwesse ».
    
    Elle rit, moi aussi. Autant le prendre à la plaisanterie, comme elle?!
    
    Madame Simone sort de la tête de la cuisine pour nous engueuler :
    
    — Vous n’êtes pas là pour discuter. Tu as envie d’être punie, Lucia??
    
    — Non, pardon Madame Simone, mais Mona est…
    
    — Je m’en fous. Faites votre service en silence, dernier avertissement Lucia.
    
    — Oui, Madame Simone.
    
    Comme je fais une drôle de tête, genre le menton qui tremble comme un bébé qui va pleurer, elle me dit tout bas :
    
    — N’aie pas peur, je vais essayer de la calmer.
    
    Ensuite elle va près de la cuisinière pour lui dire :
    
    — Excusez-nous Madame Simone, c’est son premier jour…
    
    — Ouais…
    
    On termine de servir l’apéritif, puis il faut servir le repas… Ils mangent à l’arrière du bateau, sous une toile qui s’est déroulée automatiquement. Lucia et moi, on court pour les servir…
    
    Ce n’est pas à deux heures qu’on a quartier libre, mais seulement à trois heures. Madame Simone fait la sieste, tant mieux. On peut enfin manger et c’est bon, puisqu’il s’agit de la même chose qu’eux… Lucia me dit :
    
    — Tu vois, on n’est pas obligée de manger les restes.
    
    Elle rit en voyant ma tête. Manquerait plus qu’on doive manger leurs ...
    ... restes !
    
    Enfin, on le fait quand même un peu, puisqu’on se partage une petite boîte de vrai caviar à peine entamée. C’est délicieux. Quand on a fini, elle me dit :
    
    — Viens, on va se balader.
    
    Elle me dit s’appeler en réalité Joséphine et venir de Santa Lucia, dans les Antilles. Comme Carole n’aimait pas Joséphine, elle l’a rebaptisée Lucia.
    
    Lucia-Joséphine me parle des gens qui sont sur le bateau. Il y a Monsieur et Madame Gomez avec leurs enfants, un garçon et une fille qui ont environ mon âge, plus un autre couple d’une cinquantaine d’années, Monsieur et Madame Jacquot. Ensuite le capitaine et son second, John, qui est le mari de Madame Simone. Enfin, deux matelots, Marc et Sylvain, et Franck, chargé de la sécurité.
    
    Je lui demande :
    
    — Comme un mercenaire??
    
    — Oui, il est armé. On est très loin de la Somalie, mais il peut y avoir des pirates partout.
    
    Charmant?!
    
    En faisant le tour du bateau, arrivées près de l’avant, j’ai pris sa main. Ça me rassure. Devant un escalier qui va vers les ponts supérieurs, elle me prévient :
    
    — Maintenant tu dois lâcher ma main, ma petite fille.
    
    — Pardon, je suis tellement stressée…
    
    — Fais ce que te dit Carole, c’est le plus important. Elle veut juste qu’on lui obéisse.
    
    De toute façon, comme je n’ai plus le choix…
    
    — Ils sont exigeants, mais on est bien payées. Surtout, ne discute jamais avec Carole. Même si tu as raison, tu t’excuses le plus platement possible et ça passera.
    
    — On ne m’a rien dit de ce que je ...