1. Retrouvailles


    Datte: 09/02/2019, Catégories: fh, Oral pénétratio, policier, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe

    ... Il y eut un cri de douleur, et le soldat s’effondra en avant.
    
    — Il faut sauter par la fenêtre ! nous cria-t-il.
    — Mais on est au deuxième étage ! lui répliqua la jeune femme.
    
    Je l’avais déjà vu quelque part. Mais où ?
    
    — On a pas le choix ! Amel, on y va !
    
    Amel ? Mais…
    
    Il n’attendit pas de réponse et traversa le salon en courant. Il ouvrit la fenêtre et les volets, et à ce moment, un jet de sang jaillit de son bras droit, aussitôt suivit du bruit de la détonation. Poussant un cri, il fit volte-face, mais dérapa et s’écroula sur le sol.
    
    — Huang ! hurla Nouria. Non !
    
    Elle jaillit et ouvrit le feu avec son pistolet. Profitant de la riposte, je m’élançai vers elle, mais la jeune femme blonde me faucha au passage, m’entraînant avec elle vers la fenêtre.
    
    — Non !
    — Sautez !
    
    Je vis alors plusieurs objets ronds qui roulaient vers nous.
    
    — Put…
    
    Plus le temps.
    
    Je me sentis basculer en arrière, et d’un coup, le vide. Nouria et l’Asiatique venaient également de sauter.
    
    — Ahhh !! criai-je, me sentant happé par le vide.
    
    Il y eut soudain un fracas épouvantable. Un bruit tellement assourdissant que je crus que mon crâne allait exploser. La jeune femme sauta elle aussi au moment même où les flammes jaillirent par la fenêtre, lui brûlant le dos. Elle chuta dans un cri rauque, alors que tout explosait au-dessus de nos têtes. Le choc me fit me mordre la langue. Un éclair de douleur me traversa le corps tout entier. La douleur ! J’étais tombé sur le ...
    ... dos. Nouria s’écroula littéralement sur moi, me coupant le souffle.
    
    — Arrghh !
    
    Les deux autres s’effondrèrent également. Dieu merci, ce n’était pas très très haut ; les étages étaient relativement petits. Je roulai sur moi-même et fis soudain une autre chute, beaucoup plus petite, entraînant Nouria avec moi. Je m’écroulai sur le sol, enfin. La voiture sur laquelle j’avais atterri avait eu les vitres brisées sous l’impact.
    
    — Putain !
    
    L’Asiatique surgit soudain devant moi, alors que je tentai de reprendre mon souffle, et de me relever.
    
    — Amel, tu n’as rien ?
    — Non, grogna-t-elle, haletante.
    
    À l’étage, les flammes surgissaient par la fenêtre. La fumée, très épaisse, commençait à monter dans le ciel.
    
    — Foutons vite le camp, dit l’homme.
    — Nouria, murmurai-je en essayant de me relever, mais n’y parvenant pas, mon dos me faisant encore bien trop mal.
    — Amélie ?
    — Ils arrivent !
    
    Je ne comprenais pas un mot. Je regardai tout autour de moi : plusieurs voitures noires nous entouraient, sûrement celles des ennemis. Un homme sortit soudain de l’une d’elle, et braqua un revolver sur nous.
    
    — Attention ! m’époumonai-je.
    
    Il fit feu, et la balle toucha la jeune femme qui venait de se relever, en plein dans l’épaule droite. Elle retomba aussitôt dans un cri.
    
    Nouria tua l’homme de trois balles.
    
    — Foutons le camp !
    
    Je me sentis tiré en arrière, et je fus soudain sur mes pieds.
    
    David.
    
    — Volons une des voitures, dit-il.
    
    Il contemplait le corps de ...
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