Pour la Saint-Valentin - Histoires de Sexe

Pour la Saint-Valentin

... ne sait pas s’en servir… Ce garçon fait l’impasse sur les préliminaires, il a grand tort. Chloé appréciera Olivier. Julien croit devoir se justifier :

— Vendredi, j’avais peur que ton… qu’Olivier arrive tout à coup. Et faire l’amour dans son lit…
— Oui. Complice d’un adultère commis dans le pucier conjugal, ça te gênait, je comprends ça. J’aurais dû t’emmener dans la chambre d’amis… J’aimerais connaître Chloé.
— Hein ?
— Tu lui as raconté ?
— Bien sûr que non. Pourtant, je crois qu’elle se doute de quelque chose.
— Justement. Il faut que je la voie, et elle sera rassurée. Ce soir je descends avec toi, j’ai d’ailleurs besoin de faire des courses.

À 18 heures, Julien s’inquiète :

— Tu crois que c’est une bonne idée, que tu la rencontres ?
— Bien sûr ! Tu vas voir.

Nous nous dirigeons vers elle. Moi :

— Tiens, la jolie fille qui attend fidèlement Julien, midi et soir. Bonsoir, Chloé. Je sais que tu te prénommes Chloé.
— Bonsoir, Madame.
— Appelle-moi Sophie, va… Tu vas bien ?
— Mais… oui, merci.
— Bon, Il faut que je vous quitte, je vais retrouver Olivier. Il va m’aimer toute la nuit, mon légionnaire.

J’ai chantonné la dernière phrase. Ils doivent connaître, il y a eu une rétrospective Piaf récemment à la télé.

— À bientôt, Chloé. À demain, Julien.

Et je lui applique une grosse bise sur chaque joue.

Mardi 2 février

Reproches attendus de Julien. Chloé n’est pas convaincue du tout, bien au contraire. Mes bisous en les quittant, et ...

... pourquoi avoir dit qu’Olivier et moi, toute la nuit…

— Amicaux, les bisous ! Et tu es jaloux, Julien ? C’est très vilain ! C’était pour la rassurer. Mais tenons-nous tranquilles pendant quelque temps, et ça lui passera.

C’était plutôt pour lui faire envie, à cette Chloé,un peu frigide. Elle pensera qu’avec Olivier l’herbe serait plus verte. Dans l’après-midi, archives. Escabeau. Julien veut absolument m’embrasser. Je le laisse faire. Il veut me tripoter.

— Non, pas ici, Julien.

Nous regagnons mon bureau. Je lui montre que j’ai envie de lui, mais que je me domine à grand-peine. Facile : soupirs énamourés, doux sourires navrés, regards tristes… et baiser sur les lèvres quand nous nous quittons, le soir.

Olivier est content. Pour lui ça roule, Raoul.

— Demain, après-midi libre, tu fais l’amour avec lui. Tu en as envie, d’ailleurs ?
— Oui, mais…
— Il aura à cœur de se rattraper, tu verras.
— Je verrai, je verrai… je ne vais pas quand même pas l’emmener dans un hôtel. Et ici, ça le rend faiblard.
— Tiphaine.
— Ah, bien sûr, Thiphaine…

Il me tend son portable. Le numéro de Tiphaine est en mémoire. Forcément.

— Salut, Tiphaine, tu me prêtes ton appart demain après-midi ?
— Bien sûr ! Passe à la boutique prendre la clé. Je change les draps.

Mercredi 3 février

Ce matin :

— Après-midi libre, Julien. Tu veux la passer avec moi, ou faire le jeune homme ailleurs ?
— Avec toi, bien sûr.
— Nous irons chez une ancienne camarade de lycée, qui nous prête son ...