Jeu
Datte: 05/02/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Canellevanille, Source: Hds
... Thierry sa forte poitrine qui monte et descend, suivant sa respiration, devenue haute maintenant qu’elle manque d’air. Deux petites pointes saillent à travers son T-shirt.
Monsieur attrape la menotte de la vilaine et la colle entre ses jambes. À la tête d’immaculée qu’elle me fait dans le rétroviseur, je peux imaginer la bosse qui pousse sous la main de l’innocente ! Je détourne les yeux. Julie semble perdue. Mais j’entends le zip de la braguette ! Thierry ne fait aucun effort de discrétion,
je l’entends peiner avec son pantalon, puis je vois la fille rosir. Mon coeur s’emballe. « Arrête maintenant, Julie, s’il te plaît. Thierry est très sensible tu sais ! » Mais le rire qui s’ensuit jette le trouble.
Qui sait, ai-je bien saisi, ou est-ce que je ne parle pas encore du massage ? J’engage la conversation. Je deviens bavarde, je cherche à les faire parler l’un et l’autre, à rester en contact. Plusieurs fois, j’appelle Thierry, qui ne répond pas.
— Il dort ? Thierry ! Tu dors ?
J’interroge Julie, écoeurée de voir, dans le rétroviseur, son petit minois se tordre de gêne. Je la sollicite, nous discutons toutes les deux comme si rien ne se passait derrière, comme pour retarder les gémissements qui bientôt couleront de sa bouche, la garce ! En attendant, la bouche en coeur, elle me regarde, mais je ne suis pas stupide, je capte qu’elle a la main sur la queue de mon mec. Elle ne fait pas que lui tenir le manche : elle le caresse et le branle.
Je ne sais que faire de ...
... toutes les émotions qui me traversent, je me sens incapable de réagir. Comme une lave bouillante, ma tête fond. Ma gorge s’assèche. C’est lui qui parle alors :
— Tu es sans voix, ma chérie ? Tu ne dis plus rien ?
Il m’extirpe de ma torpeur.
— Quoi ?
Ma voix a jailli, trop forte. Il répond, avec une nonchalance qui me met hors de moi :
— Rien, je me demandais si on arrivait bientôt, mon amour.
Il se fiche de moi ! Julie relance le dialogue, de manière anodine et légère. À l’arrière, ils se sont remis droits sur leur siège. Tout en me guettant, je la vois baver sur ses mains pour mieux glisser sur la queue de mon mec. Elle a la main douce, agile et chaude. Mais elle ne s’en contente pas, je la vois disparaître du miroir. Mon coeur se met à cogner. Cette effrontée le suce ?
J’entends des bruits de succion. Il appuie sur sa tête pour plonger dans sa gorge. Il adore ça, je sais, enfoncer sa queue jusqu’au fond. Il l’attrape gentiment par les cheveux, la fait aller et venir. Le ventre me brûle douloureusement. Je leur parle. Ne supportant pas le silence, je me mets à fredonner un pauvre air.
Il repousse les bretelles du soutien-gorge, presse ses seins, l’étouffe. Elle réprime des gémissements.
Elle le pompe et salive de plus en plus. Les jambes de Paul, derrière mon siège, se tendent. Je m’aperçois que depuis quelques secondes, je ne respire plus. Je reprends de l’air. Puis le bruissement d’un tissu soyeux me donne la chair de poule. Serait-il en train de ...