Une semaine d'audit
Datte: 05/02/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds
... Campana est là
- Ah Sandra entrez donc, dit Dumont
Une femme brune, coiffée avec une queue de cheval, les cheveux tirés en arrière. 45 ans à peu près, 47 peut être entre. Elle est grande, 1m80 quasiment, elle a des talons c’est sûr, mais quand même. Elle marche droit comme un I en se dirigeant vers la table de réunion. Elle tend la main à son directeur sans un regard pour moi … Ambiance !
- Je vous présente Laetitia Marsac, qui vient pour …
- Pour m’auditer, oui … rétorque Mademoiselle Sandra Campana d’une voix glaciale
Elle me tend la main. Je la prends. Nos bracelets tintent l’un contre l’autre quand nous secouons nos poignets de haut en bas.
Je garde sa main dans la mienne juste un peu plus que nécessaire, avant de la lâcher. Juste histoire de dire que c’est moi qui lâche, moi qui dirige, moi qui décide, pas toi ma grande. Le tout en ne la lâchant pas du regard. Elle non plus d’ailleurs. Je suis assise elle debout et elle me toise. Genre, je reprends l’ascendant sur toi ma cocotte.
Son regard ! Profond, noir, transperçant … Cette femme est belle, très belle. Le hic, c’est qu’elle ne doit pas sourire souvent. Dommage, avec un sourire, elle ne serait pas seulement belle, mais superbe !
Sandra Campana ! Campana, nom d’origine italienne. Mademoiselle, pas mariée donc !
Sandra s’assoit à notre table. Je la détaille du regard. Elle porte un tailleur pantalon gris. Le pantalon lui moule bien les fesses. Put être un peu proéminentes, mais surement pas ...
... grosses. Elle à plus de 45 ans, ça reste un très beau cul pour cet âge-là. Sa poitrine, je la devine également généreuse dans son chemisier blanc. Sa veste de tailleur grise empêche d’en prendre toute la mesure. Dommage. Quelle belle femme ! Glaciale, mais belle.
Et l’autre qui est repartit :
- Blablabla blablabla, voilà la lettre de mission de Laetitia, dit-il en tendant une feuille à Sandra
Celle-ci y jette un coup d’œil distant et la repose sur la table.
- Très chère Laetitia, si vous avez besoin de quoi que ce soit …
- Ne vous inquiétez pas, cher Patrick, Je peux vous appelez Patrick ?
- Oui oui bien sûr !
- Si j’ai besoin de quoi que ce soit, je suis persuadée que Sandra saura me le procurer, dis-je le regard rivé sur la femme brune.
Un silence fait suite, je ne la lâche pas du regard, attendant une réponse. L’obligeant à me répondre même.
- Oui bien sûr, je ferai en sorte que vous ne manquiez de rien Mademoiselle Marsac.
- Vous pouvez m’appeler Laetitia, Sandra ! lui rétorquais-je avec un grand sourire
Voilà, un nouveau point pour moi. Je lui ai fait dire qu’elle était à ma disposition. Bien joué Laeti !
Nous avons quitté le bureau de Dumont avec Sandra. En passant devant Pénélope, je lui fis un petit signe de la main. Elle me répondit de la même façon, avec un grand sourire.
Dans le couloir, je suivais Sandra en matant son cul rebondi qui ondulait serré dans son pantalon gris. Cette femme me considérait comme une rivale, moi elle me ...