La sieste
Datte: 04/02/2019,
Catégories:
fh,
couple,
fépilée,
amour,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
revede,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
hdanus,
yeuxbandés,
Auteur: Caleama, Source: Revebebe
Le moment où je m’éveille d’une sieste est sans aucun doute l’instant que je préfère pour me livrer au plaisir des sens. Je m’allonge, fatiguée, sans envie, le corps las et l’esprit envahi par des pensées stressantes et je n’ai qu’une hâte, que le sommeil me gagne.
« Je peux m’allonger auprès de toi ? » demande-t-il avec sollicitude. Je lui réponds avec bienveillance mais sans trop d’enthousiasme pour éviter de nourrir de faux espoirs. Il enlève tous ses vêtements et s’étend près de moi en maintenant une distance raisonnable. Évidemment, en homme qui se respecte, il tente une approche en posant une main timide sur ma hanche. Un soupir agacé suffit à mettre fin à l’assaut. Il retire lentement sa main et me souhaite une bonne sieste sur un ton qu’il tente de rendre le plus léger possible. Il sait que le combat est perdu d’avance. Pour l’instant.
J’aime l’idée qu’il me désire et qu’il ait à patienter avant de libérer les tensions qui envahissent son corps. Je laisse le mien se détendre. J’ai seulement gardé ma petite culotte en dentelle blanche. Je serais certainement plus à l’aise totalement nue mais je trouve particulièrement excitant que ce soit lui qui me l’enlève. Le moment venu.
J’aime aussi, et ce depuis que je suis enfant, m’endormir sur le dos, les deux paumes calées sur mon bas-ventre. Les majeurs appuyés sur mes grandes lèvres et les index se rejoignant sur la pointe du mont de Venus. Le tout calé par l’élastique de ma culotte. Pas de caresses. Aucune ...
... masturbation. Juste la sensation agréable de mes mains douces et de leur pesanteur sur mon pubis épilé.
Les yeux fermés, je laisse divaguer mon esprit. Très vite, celui-ci se dirige vers quelques pensées inavouables. Cette phase de l’avant-sommeil est celle où je m’autorise à élaborer les fantasmes les plus crus. Ceux que je n’ose pas lui raconter, malgré mon ouverture et notre faculté à aborder des sujets délicats.
Me voilà en compagnie d’un homme. Celui-ci prend parfois les traits de quelqu’un de connu – un ex petit-ami dont je garde quelques bons souvenirs, un copain de lycée sur lequel je fantasmais adolescente mais que je n’ai jamais osé aborder, le beau brun en costard-cravate que j’ai maté discrètement dans le métro – mais souvent, lui aussi reste un pur produit de mon imagination. Depuis quelque temps, le personnage principal de mes épisodes fantasmatiques peut aussi être une femme. Cette fois-ci, ce sera un homme. Restons en terrain connu.
Nous sommes à une fête. Peu importe l’occasion, ce n’est pas ce qui nous importe là. Le scénario mériterait d’être étoffé mais l’objectif est juste de trouver le sommeil en pensant à des choses plus agréables que ces foutus plannings que je n’ai toujours pas bouclés. Passons donc sur les détails.
J’ai bu trop de champagne. Cette boisson a sur moi un effet aphrodisiaque surprenant. Tous les alcools, au-delà d’une certaine dose, me désinhibent. Cela me permet de sortir de ma réserve qui peut me donner un air distant, de rire à ...