1. L'ombre de Madame


    Datte: 02/02/2019, Catégories: Lesbienne BDSM / Fétichisme Première fois Auteur: charime, Source: xHamster

    ... Sylvie.
    
    Mathilde croise même ses doigts avec ceux de Madame. Dans son cœur, il est vrai qu’elle aime Madame depuis bien avant le jour où elle s’assit dans le fauteuil de directrice. Mais elle ne l’aime pas comme l’aimerait une personne dite (normale). Non, elle l’aime si profondément que c’est tout juste si elle ne vénère pas Madame. Oui, Mathilde ne peut plus se voiler la face, elle vénère cette femme au point de lui obéir en tout si Madame venait à l’exiger.
    
    Au premier, devant Sylvie, Mathilde se sent un peu gênée d’être plus nue que nue. Deux femmes commencent à vêtir son corps avec tendresse et délicatesse. Autour de Mathilde, tout n’est que douceur, c’est comme si on dansait une valse lente, les gestes sont gracieux, voluptueux, concupiscent et si tellement luxurieux. Tour à tour, les vêtements s’enfilent sur son corps, sans que Mathilde n’ait d’autres choses à faire que de s’abandonner pour ne jouir que de l’instant présent. Des bouches baisent sa chair qui frémit superbement à chaque fois. Enfin, proche d’un nouvel orgasme, elle quémande la grâce de ces deux femmes dont la fougue s’apaise. La touche finale vient des chaussures, juste après un doux baiser sur cette chair gainée de soie de qualité. Campée sur ces talons aiguilles de 12 centimètres, Mathilde a l’impression de dominer le monde. Fière de parvenir à marcher sans peine, Mathilde exulte, explose de bonheur, encense sa patronne, l’embrasse à pleine bouche, embrasse Sylvie comme sa patronne. Elle se sent ...
    ... revivre. Un renouveau qu’apprécie tout particulièrement sa patronne. La joie de vivre de Mathilde est contagieuse, Sylvie trouve tous les prétextes pour caresser de près Mathilde. Puis, très lentement, les esprits se calment, s’apaisent, on se boit un thé et on bavarde tranquillement. La note réglée, dernières effusions lascives avant de se rendre dans un bon restaurant, Mathilde laisse le soin à sa directrice de le choisir.
    
    - Tu sais, de te voir si heureuse, cela me fait réellement un immense plaisir, ma chérie.
    
    - Madame, si vous saviez ce que vous venez de provoquer en moi, dans ma tête, mon corps. Je…je vous aime, Corinne.
    
    - Moi aussi, ma chérie. Si tu savais ce que j’ai souffert de te voir dépérir depuis ton divorce.
    
    - C’est terminé, n’y pensez plus, amour de patronne. Mathilde se lâche, se confie, se libère enfin.
    
    À table, dans le plus huppé et le plus renommé des restaurants de cette cité, Mathilde se voit confier la carte et le choix des deux menus.
    
    - Tu choisis tout ce que tu veux pour nous deux, je te fais entièrement confiance comme depuis que tu travailles pour nous. Si, en revanche, tu pouvais arrêter de me vousoyer quand nous sommes entre-nous, cela me ferait un immense plaisir, ma chérie.
    
    - C’est que je n’y parviens pas. J’ai beau essayé, mais…je ne parviens pas à vous tutoyer, cela m’est impossible.
    
    - C’est moi qui te fais rougir de pareille manière ?
    
    - Oui Madame, vous me semblez si intouchable quand vous êtes dans votre bureau que ...
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