La visite - Histoires de Sexe

La visite

Dans le premier épisode : Une jeune étudiante infirmière rencontre sa tutrice sur son lieu de stage. Une relation extra-professionnelle se tisse, pleine de promesses.

Si je m’étais attendue à ça. Faut que je te raconte, petit journal. Mais faut que j’arrive à tout remettre en ordre.

J’ai débarqué chez eux à la bourre. Ce P… de bus n’avançait pas. Ils habitent au dernier étage d’une tour. Je sonne et là, surprise, c’est son mari qui m’ouvre. J’ai dû tirer une de ces tronches ! Il me fait entrer, me fait la bise, limite amusé de me voir comme ça. Elle arrive à ce moment-là, amusée elle aussi. Toujours ces petites robes de folie.

Ils m’ont fait visiter leur appart. Y’a une vue de dingue. Ils l’ont pas mal retapé et c’est vrai qu’il est trop beau. Pas tape à l’œil, sobre, avec juste la déco qui va bien.

On a pris l’apéro sur la terrasse, au soleil, sous le store. On était trop bien. On a parlé de tout et de rien. De l’école encore une fois, des profs qu’ils avaient eus et qui y étaient encore. Ils étaient morts de rire quand je leur ai dit que Milano avait fait soncoming-out l’année dernière. Du coup on a parlé de Bertin et re-rigolade quand je leur ai dit qu’il sortait avec Franck, un élève de deuxième année.

Jean m’a servi un apéro corsé, mais finalement c’était pas un mal, ça m’a bien détendue. À un moment ils se sont regardés et là, Maryline a attaqué :

— La dernière fois, tu m’as dit que tu ne connaissais pas grand-chose question sexe. Et tu semblais ...

... intéressée par des conseils.
— Oui…
— On en a parlé avec Jean et on s’est dit que l’on pourrait t’aider. J’aurais pu te donner les liens vers des sites de cul, avec des vidéos, mais ce que tu y aurais vu ne correspond pas à la réalité. C’est fait pour exciter, les hommes principalement. C’est surjoué, mal joué.
— C’est clair, le peu que j’ai vu ou dont j’ai entendu parler m’a pas donné envie d’aller plus loin.
— Mais il n’est pas question pour nous de te forcer en quoi que ce soit. C’est à toi de décider ce que tu veux faire ou non. Tu es d’accord ?
— Oui.
— Alors nous sommes ici entre trois adultes consentants. Nous sommes prêts à te montrer beaucoup, à t’apprendre. Mais nous ne pouvons pas le faire sans demander une contrepartie, un signe d’engagement de ta part.
— Oui ?
— Si tu te sens prête à avancer avec nous, il nous faut ton accord. Un « oui » t’engage à entendre la suite. Si tu as peur, pas confiance en nous, si tu ne veux pas, prononce le mot « non » et tout s’arrêtera. Nous ne t’en voudrons pas. Je ne t’en voudrai pas. Ça ne changera rien à nos rapports professionnels et autres mais nous saurons qu’il ne faut pas franchir cette limite. Ce sera comme si toutes nos conversations n’avaient pas eu lieu et tout s’arrêtera à jamais. Quelle est ta réponse ?
— Oui.
— D’accord. Tu t’es engagée pour la suite. Nous allons te demander maintenant un autre engagement plus « concret ». Nous allons nous mettre à nu, au propre comme au figuré, devant toi. Mais avant cela, nous ...