Joutes passionnées (1)
Datte: 31/01/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Nkari, Source: Xstory
... amie ! Voyez à quel point il est méprisable !
— Moi, méprisable ? Ce n’est arrivé qu’une fois et je t’ai avoué ma faute tout de suite ! Par contre on en parle de l’orgie que tu t’es offerte derrière ? T’as eu des remords, toi, pour avoir fait quinze mille fois pire ? Non, pas le moindre du monde !
— Des remords ? Après ce que tu m’avais fait ? Et puis quoi encore ? T’es la pire raclure de chiotte que j’ai eu le malheur de croiser de toute ma vie. Tu méritais ce qu’il t’est arrivé !
— Putain, mais t’es définitivement complètement fêlée, ma pauvre ! Faut te faire soigner !
José, nous chope tous les deux par la main et nous traîne à l’écart dans sa chambre. Il semble très agacé.
— Putain, vous faites chier ! Vous êtes en train de gâcher mon anniversaire ! Y’en a pas un pour rattraper l’autre. Alors maintenant, je vais vous laisser tous les deux ici et vous allez m’faire le plaisir de régler vos différends une fois pour toutes. Je ne veux pas vous voir revenir dans la soirée tant que vous n’avez pas signé une trêve !
C’est vrai qu’on a foutu une sale ambiance avec notre dispute, et je m’en veux de faire du tort à mon pote. Mais puis-je vraiment accepter un couvre-feu ? Tandis qu’elle me jette le plus méprisant des regards, je revis les évènements qui nous ont fait basculer dans cette situation ingérable.
Je n’avais rien prémédité. Yasmine, la copine de Jessie, venait de se faire larguer par son mec. Ma femme l’avait invitée pour la consoler en passant une ...
... soirée ensemble. Je m’étais tenu à l’écart afin de les laisser profiter entre filles. Comme elles avaient toutes les deux bu, Jessie a insisté pour que son amie dorme à la maison, mais Yasmine refusait et voulait à tout prix rentrer chez elle. Qui avait-on alors appelé : bibi ! Je fus contraint d’éteindre ma console pour me coltiner la corvée.
Bon, j’exagère. Yasmine, une jolie métisse toute menue et pas très grande, n’était pas de compagnie désagréable. Mais j’ai été obligé d’arrêter ma partie de Zelda, le tout dernier à être sorti, jeu que j’avais acheté le jour même. Alors oui, j’étais plutôt frustré sur le coup de devoir m’en charger.
Arrivés chez elle, je n’avais qu’une hâte : retourner à la maison pour reprendre ma partie, mais Yasmine m’a proposé un verre pour me remercier. Comme je ne voulais pas la brusquer, j’ai accepté. Je voyais bien qu’elle avait besoin de parler et redoutait le moment où elle se retrouverait seule. Nous sommes montés à son appartement où elle m’a invité à m’asseoir sur son canapé. Nous avons commencé à discuter de sa situation et de comment elle l’avait vécue quand, tout à coup, sans prévenir, elle commença à chialer.
Je me retrouvai tout penaud. Les larmes, moi, j’ai toujours eu horreur de ça ; je n’ai jamais appris comment les gérer. Dans mon crâne, je cherchais une stratégie pour me sortir au plus vite cette situation délicate. Sans grande conviction, je tentai de la réconforter par une timide et maladroite main sur l’épaule. Eh bien, ...