1. Dérapages. 08


    Datte: 18/02/2018, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byliviolheure, Source: Literotica

    ... d'éclatements, de déchirures et démesure.
    
    Ce premier jour de sa nouvelle vie, ce premier jour de sa nouvelle mort a été épouvantable. Jess a dû enlever les draps, les laver, les frotter, les nettoyer avec la force du désespoir, en priant pour qu'à chaque tache enlevée s'efface un de ses souvenirs. La jeune femme a changé ses draps, lavé sa robe, son petit string. Elle a aéré sa chambre et tout mit dans la machine, péniblement, en priant de toute son âme que son père soit satisfait.
    
    Et puis Jess a eut eu mal, elle a eu très mal, elle a vécu l'enfer surtout ce matin en allant faire pipi, une brûlure atroce, comme si du verre pilé s'écoulait hors de son orifice, lui arrachant des larmes de désespoir. Lui rappelant cruellement à chaque goutte le supplice qu'elle avait dû subir la veille. Puis, chancelante, Jess s'est enfin lavée pour se purifier, pour enlever toute cette souillure, pour effacer ces coulures brunes à l'intérieur de ses cuisses, pour effacer les traces de ces ravages infligés à son cul, son vagin, par ma monstruosité. Quand ma fille a pris sa douche, quand j'essaye de toucher, quand elle touche ça fait mal, très mal, horriblement mal. Oui même l'eau chaude, surtout l'eau chaude en fait. Jess a essayé de se nettoyer le plus doucement possible, mais ses muqueuses exposées à vif la lance horriblement, réveillant des douleurs déjà atrocement familières. Quand ma fille se savonne et que le gel douche s'infiltre dans la raie de ses fesses, sur sa vulve, elle hurle ...
    ... à la mort tant ça la brûle atrocement. Comme de l'acide, la pauvresse est restée là sans échappatoire, paralysée, l'eau chaude attisant son tourment. Pour ne plus faire de bruit, Jess serre les dents à s'en faire exploser l'émail, parce que ça on ne le sait pas, on ne sait pas, on ne se rend jamais compte, mais le savon liquide c'est très difficile à faire partir, ça colle, ça va partout et ça pique, ça brûle, et la pauvre fille a dû supporter cette torture jusqu'à la fin de ses ablutions honteuses...
    
    Une fois séchée, nue et un peu apaisée, Jess se regarde dans la glace. Hormis quelques traces de doigts violettes sur ses seins, tout va bien de face. De dos par contre... Deux petites fesses toutes mignonnes, joliment arrondies sur les côtés, aux courbes annonçant les prémices d'une douceur sans nom, un si joli contour... si ce n'était cette horreur au centre. Une rougeur circulaire, sombre, mordant largement sur l'arrondi de ses fesses, aussi large que sa main. Tout autour, des chairs tuméfiées, luisantes et congestionnées, sans limite précise entre intérieur et extérieur. Au milieu, une espèce de bouche déformée dans un rictus cruel, ouverte comme pour expier sa douleur, les chairs de son anneau déchiré en trois endroits formant comme trois lèvres bouffies impuissantes à se refermer correctement. Une destruction physique tatouée dans sa chair avec cruauté, une blessure éternelle qui ne se refermerait jamais.
    
    J'ai fait en sorte que Carla, Manon et Inès soit là quand elle ...
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