VOYAGE EN BELGIQUE, VERS L’ENFER. (16/20)
Datte: 30/01/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Je commence mon récit, il m’interrompt quand il ne comprend pas une des explications, ou une chronologie, lorsqu’il comprend que mon affaire est très complexe, il m’interrompt, va dans ses affaires et à la lueur de la nuit, prend des notes.
Il est trois heures du matin lorsqu’il peut mettre un « fin » provisoire sur mon récit.
• Léa, retournez vous coucher, je vais faire le nécessaire, revenez demain, je vous dirais ce que j’ai réussi à faire pour vous sortir de ce cauchemar avec vos enfants et toutes vos amies.
Ma femme militait pour la liberté des femmes à être propriétaire de leur corps, nous ne pouvions pas avoir d’enfant, elle a toujours été respectueuse des lois et allé à l’étranger la mettant en porte-à-faux, lui était insupportable.
• Merci Lucas à demain !
Dans ma narration, il a compris que mon prénom était Léa, au bout d’un moment, je l’ai tutoyée, lui continuant à me vouvoyer, la seule concession qu’il m’a faite, c’est de me donner son prénom.
Je repars de la même façon ou je suis venue, j’éteins ma télévision.
J’essaye de trouver le sommeil, mais il me fuit, je m’attends à tout moment que l’on frappe à ma porte pour m’emmener vers un lieu d’abattage.
Sur le matin, je suce une bite dans la vitrine d’une maison close d’Amsterdam, ce qui serait un moindre mal, devant des dizaines d’hommes qui me regardent de l’autre côté de la glace.
Je saute en l’air quand on frappe à ma porte, ...
... ouf, je rêvais, j’espère qu’il n’est pas prémonitoire.
• Votre petit-déjeuner madame.
• Entrez.
• Je vous souhaite une bonne journée madame.
• Merci.
Modérément rassérénée, je prends mon petit déjeuner et je vais me préparer, le téléphone sonne, c’est la réception, mes enfants sont là.
Quel soulagement, en prenant le risque d’aller dans la chambre voisine n’ai-je pas tiré le bon numéro, si Lucas faisait partie de la bande de mon mari, mes enfants ne serraient pas là ce matin, je serais déjà en train de rouler vers le nord de l’Europe ligoté dans une voiture.
Toute la journée, je suis tiraillé entre deux sentiments.
La joie d’être avec mes enfants, restaurants, cinéma et promenade le long de l’étang de Thau.
Comme la veille, ils repartent en fin de journée !
L’un des moments les plus terribles est le repas du soir au restaurant.
Lucas est bien là, mais à l’autre bout de la salle comme s’il me fuyait.
Comme la veille deux jeunes dînent en amoureux !
Ils sont très amoureux, ils doivent être en voyage de noces, la jolie jeune femme joue continuellement avec son alliance, une salade, un fromage blanc sans café, je ne peux pas avaler autre chose.
À une autre table deux hommes discutent en dînant, repas d’affaires certainement.
Je fantasme trop sur qui est qui et qui fait quoi, amis ou ennemis autant rejoindre ma chambre pour attendre que la nuit soit assez noire.
Dès que je suis dans ma chambre, je me mets nue, je prends un bain que je ...