1. Une opportunité tentante 1


    Datte: 27/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    Hétéro
    
    Cet après-midi je travaille sur mon ordinateur portable, dans mon bureau, à côté de la porte d’entrée. Quand j’ai quitté ma petite femme Patricia, elle était plongée dans son feuilleton « Les feux de l’amour ». On sonne. Elle grommelle mais descend l’escalier pour ouvrir au visiteur. Elle a oublié ma présence, sinon elle n’aurait pas bougé et m'aurait demandé de recevoir le visiteur.
    
    Après les salutations, un homme se présente
    
    - Claude Weber, recruteur pour internet
    
    - Ha! Claude, tu ne me reconnais pas? Je suis Patricia
    
    - Excuse-moi. En effet, toi ici! Si je m'attendais... quelle heureuse surprise et quel bonheur.
    
    - Entre, montons, je regarde la fin du feuilleton et nous pourrons bavarder en buvant un café si tu en as le temps. Après des années... que deviens-tu ?
    
    - Parfait, j’ai tout mon temps. Et pour toi j'en aurai toujours. C’est un si grand plaisir de te revoir. Quel heureux hasard.
    
    J’entrouvre ma porte. Je trouve que cette connaissance de Patricia insiste beaucoup sur le hasard qui a guidé ses pas.L’indicatif annonce la fin du feuilleton télévisé.
    
    - Bon, allons à la cuisine faire le café. Suis-moi
    
    - Donc tu habites ici. Tu es mariée?
    
    - Non je vis en concubinage avec Serge, depuis deux ans.
    
    - Et qu’as-tu fait auparavant ? Il y a six ans, quand on se fréquentait tu étais ce qu’on peut appeler une rapide, tu n’avais pas froid aux yeux et, si tu me permets de le dire, plutôt chaud au cul. Tu en as rôti des balais dans ta ...
    ... jeunesse.
    
    - Ce n'est pas à toi de t’en plaindre. Si je me souviens bien, tu étais puceau et j’ai dû te déniaiser. Ce fut une séance mémorable dans le petit bois. Bon voilà que tu réveille des souvenurs d'un autre temps. Si je me soubiens bien, tu étais peureux.Tu m'as donné du mal. Ta queue essayait de rentrer dans ton ventre, se faisait toute petite. Je ris encore de penser à l'interminabie masturbation sans résultat ou presque conclue par une fellation
    
    - J’étais jeune, j’ai eu peur d’être mordu quand tu m’as pris en bouche. Et c’était si fort que je suis parti aussitôt.
    
    - Et j’ai râlé parce que tu m’en as mis plein la blouse, hihihi! Mais ensuite je t’ai appris à te retenir. C’était le bon temps de l’insouciance, des plaisirs simples. Tu es devenu un bon baiseur. Je t’aurais gardé, mais, ingrat il a fallu que tu cherches d’autres trous à boucher. Tu avais une âme d'explorateur. Je t’ai regretté. Et puis l'eau a coulé sous les ponts
    
    - Tu m'as regretté ? Tu en as eu d’autres, toi aussi. Quel succès tu avais. Certains se sont cassé la figure pour réussir à te trousser dans un recoin. On m’a raconté que pour aller plus vite, les soirs de concours, tu ne portais pas de culotte ; ça te permettait d’avoir le plus de coups en une soirée.
    
    - Oh! Qui t’a dit ça? C'est de la calomnie. Tu croyais facilement les histoires inventées par les candidats refoulés. Non je n'étais pas la fille facile que tu me racontes.
    
    - Et donc tu t’es rangée? Ton copain sait tout ce que tu as ...
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